Kerran Gail O'Leary

feat by : xxx

HISTOIRE

Un garçon adorable.

Voila comment tout le monde s’accordait à décrire Kerran depuis sa plus tendre enfance.

Kerran O’Leary vit le jour à Dublin, en Irlande mais il ne découvrit son île natale que des années plus tard, une fois devenu adulte. En effet, il n’avait pas 2 ans quand ses parents décidèrent de déménager pour l’île de Whisper, pour des raisons professionnelles. En effet, le père de Kerran, ayant la plongée pour passion, décida de passer son brevet de moniteur et bien que l’Irlande soit également une île, elle n’était pas la meilleure qui soit pour se lancer dans cette profession.

Dès son plus jeune âge, le petit Kerran s’avéra être un enfant facile à vivre, rieur et curieux mais un peu trop hyperactif. Ces parents trouvèrent cependant très vite la parade en inscrivant le bambin d’à peine 5 ans à des cours de judo. Commençant l’école, l’enfant se montra également bon élève, sans être particulièrement au dessus de la moyenne pour autant. La vie était simple mais heureuse pour la famille O’Leary. Le père de Kerran lui insuffla sa passion pour l’océan et la plongée et, la famille vivant dans une maison tout au bord de l’eau, Kerran allait nager tout les jours avec son père qui, également, commença à lui apprendre les rudiments de la plongée. Mais un premier drame les toucha quelques années plus tard.

Kerran avait 10 ans et, depuis 2 ans, avait troqué ses cours de  judo contre des cours de Ninjutsu, sport dans lequel il montrait une incroyable capacité d’apprentissage. Un jour, alors qu’il rentrait de son cours de combat justement, il fut surprit de voir que son père n’était pas encore rentré. Pensant qu’il s’attardait avec des touristes ou des élèves, Kerran et sa mère ne s’inquiétèrent pas outre mesure. Mais quand la nuit tomba et qu’il n’était toujours pas rentré, le doute commença à les prendre. Le lendemain, la police fouilla l’école de plongée d’O’Leary, découvrit qu’il était parti plongé avec un de ses élèves et que tout deux étaient annoncés absents. Les jours passèrent et le verdict fini par tomber. Bien que les corps ne furent jamais retrouvés, l’enquête conclu à un accident de plongée.

Mary, la mère de Kerran, trouva alors un emploi de secrétaire à l’école et la vie reprit lentement son cours.

Devenu adolescent, Kerran avait abandonné la plongée pour le surf avec ses amis En Ninjutsu, dont il gravissait les grades avec une régularité exemplaire, il se spécialisa dans le Ninpō no ken, la pratique du sabre long et court et plus particulièrement dans le Yarijutsu, la pratique de la lance. Très sportif, il prit également l’habitude de courir en plus de jouer au basket, sport pour lequel il fut rapidement avantagé grâce à sa grande taille. Et quand il ne se dépensait pas physiquement, Kerran, ayant passé son brevet de secouriste, donnait bénévolement des cours de premiers secours aux enfants de l’île.

Kerran termina l’école avec de bons résultats puis termina une formation de mécanicien avant de se lancer dans une formation de sapeur-pompier.

On ne peut voir le cœur de l’Enfer et s’en sortir indemne.

Cela, Kerran allait le découvrir à ses dépends.

Âgé de 24 ans, il avait tout pour lui. Sa vie ne pouvait être plus heureuse. Sa mère, dont il était très proche, filait le parfait amour avec un type super chez qui elle était partie vivre, laissant la maison sur la plage à son fils. Kerran lui-même était fiancé à Lizzie, une jolie barmaid au sourire enjôleur, il était caporal dans sa brigade de pompier, venait de passer sa ceinture noire de Ninjutsu. Il envisageait l’avenir sereinement jusqu’à ce jour fatidique.

Il était en caserne quand l’alarme retentit. Un petit immeuble de 4 étages en feu. Sur place, Kerran dirigea l’équipe de sauvetage. Ce déplacer dans l’immeuble s’avéra très vite compliqué. L’immeuble était vieux, les matériaux n’étaient plus vraiment aux normes et tout semblait s’enflammer avec une rapidité alarmante. Kerran et ses hommes étaient au dernier étage et commençait à se replier par une échelle appuyée à une fenêtre quand Kerran l’entendit. Dans le bruit des flammes, il cru d’abord à une illusion auditive mais, un instant plus tard, cela se confirma. Quelque part non loin, une voix appelait à l’aide. Voyant que Kerran faisait demi-tour, son collègue et meilleur ami tenta de l’arrêter, lui assurant qu’il n’entendait personne appeler mais Kerran était sûr de lui. Traverser l’étage fut périlleux. Le feu avait fait s’effondrer une partie du sol, offrant à la vue de Kerran une vision d’horreur de feu et de matériaux fondu digne du neuvième cercle de l’enfer de Dante. Mais le jeune pompier avait vu juste, à l’autre bout de l’étage, dans un appartement déjà en partie ravagé par les flammes, une fillette, de guère plus de 5 ou 6 ans, pleurait et appelait à l’aide. Le seul moyen de sortir était l’échelle installée à l’autre bout de l’étage et quand Kerran voulu faire marche arrière avec l’enfant, il découvrit que le sol s’était encore en partie effondré, laissant juste la place de passer une personne à la fois. Son meilleur ami l’attendant à l’autre bout, Kerran expliqua à l’enfant qu’elle devait longer le mur aussi vite que possible pour le rejoindre, ce qu’elle fit par chance sans incident. Mais sous le poids plume de l’enfant, Kerran découvrit avec horreur que le sol ployait légèrement. Tiendrait-il le coup sous le poids du jeune homme faisant déjà plus de 85 kilos en temps normal et, à présent, alourdit d’avantage par son matériel respiratoire de plus de 25 kilos ? Après quelques pas prudent, Kerran comprit que non. Il voulu faire demi-tour mais, au même moment, une poutre d’effondra du plafond, lui barrant le passage. Voyant une seconde poutre sur le point de s’effondrer, Kerran comprit qu’il était ne pourrait rien faire. Il hurla alors à son collègue de fuir au plus vite avec la petite.

Au même moment, la seconde poutre s’effondra, tombant sur Kerran et l’emportant avec lui dans la fournaise infernale, 3 étages plus bas.

Le bip bip régulier et agaçant de l’ECG fut la première chose qu’il entendit.

Ce fut d’ailleurs la seule qu’il entendit clairement durant un temps indéterminé. Il entendait bien des voix autours de lui, régulièrement, mais elles auraient tout aussi bien pu venir d’une autre pièce ou être dans une langue étrangère.

Il avait l’impression d’être dans un état second, dans la brume la plus complète. Il n’arrivait même pas à réfléchir clairement, ne serait-ce que pour se demander où il était où ce qu’il se passait. Il se souvenait sa chute vertigineuse, la douleur indescriptible des os cassés puis des flammes arrivant à se frayer un chemin dans les déchirures de sa tenue anti-feu, de la douleur cuisante de la fumée s’insinuant dans ses poumons, son casque et son appareil respiratoire n’ayant pas tenu le choc.

Il fallut plusieurs jours, il l’apprit plus tard, pour qu’il commence enfin à reprendre ses esprits. Ce fut la douleur qui le réveilla pour de bon. Il avait l’impression d’avoir les bronches en feu mais quand il voulu tousser, il comprit qu’un tube était enfoncé dans sa gorge.

Il était le seul patient de la pièce. Les médecins et les infirmières ne l’approchaient qu’avec des masques de protection. Il n’avait pas le droit aux visites. Et pour cause, Kerran, après avoir enfin reprit connaissance pour de bon, découvrit qu’il était dans le centre pour grand brûlé. Son corps avait été brûlé au 3ème degré sur plus de 93%, ses poumons avaient été gravement touchés par les inhalations de fumées et il avait de multiples fractures suite à sa chute. Selon les médecins, il était un véritable miraculé.

Kerran ne quitta pas l’hôpital durant 2 ans. Il subit un nombre incalculable de greffes de peaux et d’opérations de reconstruction, principalement faciale. Mais même la chirurgie et la science à ses limites. Les greffes peinaient à bien prendre, laissant à Kerran une peau blanchâtre, d’allure cireuse, et un corps couverts de cicatrices. Mais le principal problème, ce qui allait à jamais détruire la vie du jeune homme, s’était son visage.

Les chirurgiens avaient fait tout leur possible, Kerran en était parfaitement conscient, mais ils ne pouvaient pas faire de miracles. Le visage de Kerran avait été en partie détruit dans les flammes, principalement sa peau. On lui avait refait des paupières artificiellement, tout comme des lèvres. Le cartilage du nez, par chance, n’avait presque pas été touché mais comme pour le reste de son corps, les greffes de peaux prirent mal. Ainsi, Kerran se retrouva avec un visage blafard, strié où une longue et profonde cicatrice s’étendait d’une part à l’autre, sous les yeux, comme pour séparer son visage en deux.

Malheureusement, les dégâts ne furent pas que « visuels ». Les muscles et les nerfs étaient sévèrement touchés, rendant ses mouvements difficiles. Même si après de longues séances de rééducation, il parvînt à remarcher, Kerran dû se servir d’une canne à même pas 30 ans. Mais le plus difficile était ses poumons. Très abîmés, ils rendaient chaque respiration douloureuse et Kerran était à bout de souffle dès qu’il faisait le moindre effort.

Les héros sont vite oubliés.

Quand il était à l’hôpital, Kerran fit la une des journaux. Le pompier héroïque qui avait donné sa vie pour sauver une enfant. Le miraculé qui avait survécu dans un brasier mortel. Mais il fut bien vite oublié, y comprit par Lizzie qui estima être incapable d’assumer un époux gravement handicapé et défiguré. Les réactions ne furent guère plus glorieuse sur l’île quand Kerran pu enfin quitter l’hôpital et rentrer chez lui. Très vite, il devînt l’attraction locale malgré lui.

Le regard des autres futs le plus difficile à vivre. Les gens le regardaient avec un mélange de pitié et d’horreur, changeant de trottoir en le croisant, n’osant pas l’aborder. Ses anciens amis le fuyaient, ne supportant pas de rester auprès de lui, ne sachant pas quoi lui dire comme s’il n’était plus celui qu’ils avaient connu durant des années. Les enfants étaient ceux qui cachaient le moins l’horreur que son apparence pouvait inspirer. Ils le surnommaient le monstre, l’observait avec un air effrayé.

Et quand il n’inspirait pas la peur, c’était du dégoût. Kerran ne pouvait plus se promener ou se reposer dans le parc sans que des mères indignées le somme de partir sur le champ, l’accusant d’effrayer leurs enfants et de leur donner des cauchemars.

7 ans s’étaient écoulés. 7 ans durant lesquels, peu à peu, Kerran se mit à vivre en reclus, ne sortant de chez lui qu’à la nuit tombée pour aller se promener sur la plage. Il ne sortait en journée qu’en cas de nécessité ou pour aller à ses rendez-vous médicaux divers et variés.

Une nuit, alors qu’il lisait dans le salon, il entendit des rires dehors suivit du fracas d’une vitre cassées. Il savait déjà ce que c’était. Les adolescents du coin avaient pour habitude de jeter des pierres dans ses fenêtres avant de prendre la fuite. En allant à la fenêtre du salon pour tâcher de voir le perron, il vit effectivement 4 adolescents filer mais l’un d’eux, une jeune fille, se retourna un instant et, dans la lumière du perron, Kerran pu la reconnaître. C’était la fillette de l’incendie, celle pour qui il avait bousillé sa vie pour sauver la sienne. Elle se tenait là, une pierre à la main, hésitante, l’ayant visiblement vu. Pendant un court instant, Kerran cru sincèrement qu’elle reposera la pierre et partirait. Se ne fut pas le cas. Après l’avoir regardé dans les yeux, elle leva le bras et lança la pierre de toutes ses forces droites dans la fenêtre où Kerran se trouvait. Voulant reculer vivement pour l’éviter, Kerran perdit l’équilibre et tomba parterre alors que les éclats de verres pleuvaient sur lui.

S’en fut trop pour lui. Pendant 7 ans, il avait enduré la haine de son voisinage. Haine injustifiée. Il n’avait rien fait de mal après tout. Il avait juste tenté de sauver une vie. Et cette même vie venait de le traiter elle aussi comme le monstre qu’il était devenu.

Ne pouvant plus supporter cela, Kerran finit par se relever, prit sa canne et sortit sur la plage pour faire face à son océan qu’il aimait tant. Pour la première fois depuis qu’il était enfant, il ressenti l’envie viscérale de retrouver son père mais, surtout, de quitter ce monde qui le rejetait si violemment.

Les larmes coulant sur ses joues, Kerran s’avança lentement, serrant les dents sous la douleur de ses poumons endommagés mais également sous celle de son cœur définitivement brisé. Pour la première fois en 7 ans, il senti l’eau fraîche sur ses jambes, puis sa taille, montant le long de son torse alors qu’il continuait de s’enfoncer lentement.

Une fois complètement immergé, il ferma les yeux, se laissant couler. La douleur dans sa poitrine se fit plus violente mais il résista jusqu’à ce que sa vue se brouille et que son esprit s’éteigne peu à peu. Il était presque inconscient quand une silhouette s’approcha de lui, posant ses lèvres sur les siennes.

Quand il reprit connaissance, Kerran était dans une grotte immergée.

La première chose qu’il remarqua fut l’absence totale de douleur. Il prit, pour la prmeière fois depuis son accident, une profonde inspiration, puis une seconde, savourant cette sensation qui lui avait tant manqué. La seconde chose qu’il remarqua fut les écailles formant une étrange queue de poisson aux nageoires puissantes qui se trouvait à la place de ses jambes. Bizarrement, il ne paniqua pas. En fait, s’était comme si son esprit avait d’ores et déjà intégré l’idée de cette transformation. A ses côtés, se tenait une jeune femme, une sirène à en croire le bas de son corps, qui l’observait avec un sourire.

Elle lui parla doucement, tranquillement, comme si elle expliquait la situation à un enfant et Kerran l’écoutait avec intérêt. S’était fou, complètement insensé mais pourtant, il ne pouvait pas nier les faits. Durant plusieurs semaines, il vécu entre la grotte et l’océan, apprenant à maitriser ses nouvelles capacités. Sans qu’il ne s’en rende véritablement compte, une autre transformation s’était faite en lui. Son cœur, tout comme son corps, avait cessé de le faire souffrir. C’était comme s’il s’était changé en un cœur de pierre, froid comme la glace.

A son retour sur la terre ferme, le changement de Kerran se fit tout de suite ressentir. Hors de question qu’il reste caché chez lui. Désormais, il n’hésitait plus à sortir, prenant l’habitude de s’habiller avec élégance. Il racheta une boutique fermée depuis longtemps et ouvrit un magasin d’antiquité. Officiellement du moins. En vérité, le magasin comptait plus d’objets magiques et de plantes diverses que d’antiquités. Ses clients principaux étaient bien sûr les créatures mais également quelques humains, conscients plus que d’autres de la situation.

En à peine 2 ans, il fut non seulement reconnu pour son physique effrayant mais également pour sa froideur et son dédain pour ses « semblables ». Distant, manipulateur, Kerran devînt un homme froid que tout le monde pensa incapable du moindre sentiment.

L’adorable petit garçon n’était plus.

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CARACTERE

Si vous demandez à un humain, et même à plusieurs créatures d’ailleurs, de décrire Kerran, un mot ressortira majoritairement : Effrayant.

Et effrayant Kerran l’est, c’est un fait, que ce soit par son physique ou son caractère. Commençons par le plus flagrant, son apparence.

Kerran est très grand, dépassant les 1m90, et très musclé touts en restant élancé et fin. Les greffes de peaux ayant mal réussies, la pigmentation n’a jamais pris, donnant un Kerran une peau blafarde d’albinos. Cette impression est d’ailleurs renforcée par les cheveux devenus blanc suite à l’accident et que Kerran garde désormais long, jusque sous les épaules. Son corps et son visage sont couverts de profondes cicatrices. Depuis qu’il a retrouvé toutes ses capacités physique, Kerran s’entraine aux arts martiaux en moyenne 2 heures par jours et, ainsi, à retrouvé sa musculature clairement dessinée sous sa peau blafarde.

Ce que l’on remarque ensuite quand on le regarde, c’est sa manière de s’habiller. Il est extrêmement rare de voir Kerran, en dehors de chez lui, vêtu autrement qu’en costume sur mesure et cravate, ses longs cheveux blanc détachés.

Niveau caractère, disons qu’il correspond à son physique. Kerran est quelqu’un de froid, même glacial et de distant. Il ne fait jamais preuve de la moindre compassion, de pitié ou d’empathie. Au contraire, il peut même se montrer très cruel dans ses propos et actes. Il n’est pas rare d’entendre son nom dans diverses manigances. Appréciant la solitude, il semble incapable de s’attacher à qui que se soit et, surtout, ne semble pas désireux de le faire.

Kerran a pour habitude de dire qu’il n’est que le monstre que les autres ont fait de lui.

Cependant, il existe une autre façade de sa personnalité que personne ne connait ou presque. Un reste, profondément enfouit, de celui qu’il a été par le passé. La seule personne à en avoir la primeur, actuellement, est la mère de Kerran, hospitalisée alors qu’elle se meurt d’un cancer et qui continue de recevoir quotidiennement la visite de son fils unique.

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DERIERRE L'ECRAN

Je suis : Civ j'ai un âge certain. Voilà maintenant des années que je fais du Rp. Je compte passer à priori 6/7 parmi vous. J'ai trouvé le forum grâce à : l’équipe d’admin. Si je devais décrire le forum je dirais qu'il est (comment trouvez-vous le forum ?). Mon visage ressemble étrangement à Luke Goss. J'ai bien lu votre règlement, d’ailleurs le code est VALIDE Mon dernier mot, c'est  .