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 Je t'aime ... Moi non plus ! [PV Déa]

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MessageSujet: Je t'aime ... Moi non plus ! [PV Déa]   Je t'aime ... Moi non plus ! [PV Déa] Icon_minitimeMar 9 Juil - 11:20


Je t'aime ... Moi non plus !


La porte du prestigieux, si tant est que ce qualificatif puisse s'appliquer à ce qui était peut-être luxueux mais n'en demeurait pas moins un claque, s'ouvrit laissant apparaître la silhouette chaloupée de Mina. Celle-ci, légèrement titubante comme à chaque fois qu'elle avait passé la nuit à tromper son ennui dans les bras de l'un ou l'autre de ses amants avant de s'achever dans un tonneau du plus puissants des alcools qu'elle ait seulement pu trouver. Ses prunelles plus bleu que l'océan lui-même étaient cachées derrière ces lunettes de soleil qu'elle ne daigna ôter qu'une fois le comptoir du bar atteint. Parvenant, non sans quelques difficultés cependant, à se hisser sur l'un des hauts tabourets du bar, elle sourit aussi aimablement qu'elle pouvait -ce qui était déjà un effort surhumain pour elle, au barman qui y officiait et lui commanda un Kamikaze bien tassé. Celui-ci sembla hésiter un instant ce qui eut le don d'exaspérer  la déjà bien impétueuse demoiselle qui, soupirant, se pencha par dessus le comptoir et attrapa le jeune humain par le col avant de l'attirer à elle. Là, ses yeux rivés aux siens, elle lui sourit tout en se passant la langue sur ses lèvres avant de lui murmurer quelques paroles qui le firent blêmir avant qu'il ne se précipite pour lui préparer son cocktail. Cette fois c'était lui qui tremblait ! Mina rit doucement tout en observant ces lieux qu'elle connaissait pourtant par cœur. Non, elle n'avait certes pas besoin de venir en ces lieux pour assouvir ces pulsions sexuelles qui la taraudaient souvent. Des amants et des maîtresses, elle n'en manquait certes pas. Au contraire, elle en avait peut-être même trop... Du moins si elle en croyait ce bougon possessif de Morgan qui supportait assez mal que sa petite poupée aille voir ailleurs ! Et puis quoi encore ! Ils n'étaient pas ensemble à ce qu'elle sache ! Juste du sexe, rien que du sexe... Voilà ce qui les unissait ! Les sentiments, l'amour, toutes ces b^tises, cela n'était pas pour eux ! Et encore moins pour elle d'ailleurs ! Mina ne savait pas ce qu'aimer signifiait et elle s'en trouvait fort aise... Alors pourquoi, nom de Dieu, fallait-il qu'elle se prenne la tête et éprouve comme un bien étrange sentiment de... culpabilité ? Pardon ? Elle, se sentir coupable ? Et puis quoi encore ! Pestant à voix basse, vidant son verre d'une traite, elle en commandait déjà un autre lorsque la vision d'une silhouette bien familière la tira de ses pensées.

Son visage se renfrogna et ses yeux se posèrent, assassins, sur l'homme encore collé, pire que de la glu, à sa jumelle adorée. La jeune lycane détestait, ne supportait pas de voir ces mains se balader sur les courbes si voluptueuses de sa sœur comme si elles étaient autant de terres conquises. Son regard se fit plus perçant encore et ses mains se serrèrent sur ce verre qu'elle eut vite fait de faire exploser. Le barman, connaissant trop bien le caractère de la jeune femme, s'éloigna prestement, prenant grand soin de détourner les yeux de ce si paisible salon qui n'allait certainement pas tarder à se muer en un endroit ravagé, dévasté. Et, Mina le savait, son amie Olympe avait eu beau la sermonner et l'engueuler bien des fois, lui rappeler que cette maison était la sienne et que, par conséquent, Mina n'y avait aucun droits, la lycane n'en faisait jamais qu'à sa tête ! Et voir sa sœur, ainsi ancrée dans une réalité qui ne lui convenait pas le moins du monde, faisait enrager Mina ! Oui, sa sœur était une beauté, et elle faisait tourner la tête et les sens à bien des hommes et des femmes mais pourquoi, oui pourquoi, avait-elle pris cette décision de vendre son corps ? Mina se fichait de la morale ou de la bienséance et la prostitution ne la dérangeait pas le moins du monde. Et, même, cela l'amusait follement... Tant que cela ne concernait pas sa jumelle ! Déa était sacrée ! La seule personne au monde qui lui importait ! Elles avaient le même sang, les mêmes gênes... Elle était son autre, son double et son opposé... Elle était cette âme que Mina avait abandonné lorsque Morgan avait eu la si bonne idée de faire d'elle une louve sanguinaire. Nul ne pouvait toucher à sa sœur sans en payer le prix fort. Et Mina ne pensait pas à ces billets que l'homme avait du débourser pour quelques instants de plaisir. Elle détestait voir ce sourire satisfait sur son visage rubicond ! Elle détestait encore plus voir ces minauderies que Déa feignait si bien devant ces mots, forcément stupides, qu'il lui adressa avant de prendre congé. Faisant signe a sa sœur de ne pas bouger, persuadée que celle-ci n'en ferait pourtant rien, elle sortit derrière l'homme. Dehors le soleil brillait haut dans le ciel et il faisait un temps radieux. Du moins pour l'instant ! Mina sourit et regardant le ciel se concentra. La seconde suivante des cumulus bien sombres s'amoncelèrent au dessus de la tête de l'homme et une pluie torrentielle, plus que localisée, s'abattit sur lui. Mina aurait pu le foudroyer sur place mais, ce porc, elle voulait le saigner de ses propres mains ! Se ruant sur lui, elle le fit choir au sol avant de laisser volontairement ses longues canines de louve pousser. Puis, entendant les pas de sa sœur courir vers eux elle se retourna vers la jeune ondine.

- Toi tu n'approches pas ! Ce type n'aurait jamais du te toucher ! Je t'avais prévenue Déa : quiconque te touchera, crèvera !
puis se retournant vers sa proie suppliante et implorante elle maugréa avec rage Quant à toi tu aurais du y réfléchir à deux fois avant d'aller fourrer ta ridicule petite queue là où il ne fallait pas ! l'instant d'après la dague de Mina trancha les appendices masculins à défaut d'être virils de sa victime avant de lui arracher la jugulaire avec ses crocs. Puis, déglutissant, se repaissant de cet en-cas savoureux, elle sourit à sa sœur et lui tendant un morceau de chair encore bien chaude elle lui dit, tout sourire Tu en veux un bout ? Ne me dis pas que tu n'es plus gourmande ma belle ! Je serai déçue ! Et, décides-toi vite ! Non seulement cela refroidit vite mais en plus il faut nettoyer avant qu'Olympe ou un autre se pointe... Sinon je vais encore en prendre pour mon grade ! Et comme je viens déjà de me disputer avec Cael... dit-elle visiblement plus que contrariée J'aimerai autant éviter de me pvendre plus la tête...


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MessageSujet: Re: Je t'aime ... Moi non plus ! [PV Déa]   Je t'aime ... Moi non plus ! [PV Déa] Icon_minitimeMer 10 Juil - 19:56


Je t'aime.. moi non plus !
C'

était devenu une habitude, une sorte de rituel bien rôdé. Ils se succédaient dans cette chambre au moins parfaitement entretenue qui était devenue son antre, celle de leur plaisir, celle de son fardeau. Bien sûr, elle n'aimait pas faire ça, et entre les bras de ces hommes, elle n'éprouvait pas le moindre plaisir, se contentant d'appliquer la mécanique, rien de plus, mais une mécanique si bien huilée qu'elle savait sans mal faire vibrer ces hommes de plaisir. Elle. Elle feignait. C'était l'avantage de se destiner à une carrière de comédienne. En plusieurs siècles d'expérience, elle avait apprit à feindre à la perfection le plaisir qu'aucun de ces hommes ne savaient lui procurer. Quelques vagues frémissements, oui, mais l'extase, jamais. C'est ainsi. Ils auraient beau y faire, être experts en la matière, le corps de Déa ne s'éveillait au plaisir que lorsqu'une peau féminine l'effleurait, la caressait, et l'explorait. Peu importe, ses clients, ainsi, ne sauraient jamais. Et elle, au moins, ne prenait pas le risque de s'attacher, ce qui, elle le savait, aurait été un risque en d'autres circonstances.

L'homme qu'elle raccompagnait à l'heure actuelle, non sans lui prodiguer quelques caresses qui devaient lui servir non pas d'adieux mais d'au-revoir, car cet homme (bien que marié et père de deux enfants - ou peut-être, justement, parce qu'il l'était) était un client régulier, qu'elle ne tarderait pas à revoir, de toute évidence. Leurs lèvres se joignirent en un baiser tout sauf chaste tandis qu'elle le laissait lui caresser avec insistance ce que l'on était pas supposé effleurer de l'anatomie de qui que ce soit lorsqu'on était un public. Pour sûr, son client était un grand timide, mais pour peu qu'il se retrouvait entre ses bras, et qu'elle devenait à nouveau "sa chose", cet "objet" qui cédait à tous ses caprices sexuels, il faisait bien moins de manières.

Elle lui adressa un dernier sourire qui avait l'air sincère, l'abandonnant à ses affaires tandis qu'elle-même retournait aux siennes. C'est alors que son regard croisa celui de Mina. Un temps, Déa sentit son sourire s'élargir, mais il se défit aussitôt quand elle comprit la colère qui animait sa soeur jumelle. C'était ainsi, ça avait toujours été ainsi. Elles ne pouvaient s'empêcher de se montrer possessives l'une envers l'autre. Comme Déa ne supportait pas que quiconque touche à sa soeur, Mina devenait folle à chaque fois qu'un homme (ou une femme d'ailleurs) daignait la toucher... Ce qui était évidemment contraignant, aux vues du "métier" qu'elle avait choisi pour arrondir ses fins de mois (et que, bien sûr, sa soeur n'approuvait pas le moins du monde).

Devinant sa colère, Déa songea un temps à ne pas intervenir, ne voulant pas subir ses reproches, elle qui aimait bien mieux sa jumelle quand elle était heureuse et de bonne humeur, quand elle suivit son client au-dehors, mais comprenant que la situation dégénérait, elle voulut éviter le pire... Et arriva trop tard, bien évidemment. Et le sang coulait à flot, éveillant en la sirène cet appétit qu'elle s'appliquait avec le plus de vigueur possible à réfréner, pourtant.

-Tu ne veux pas te prendre la tête ? Tu te fous de moi, Mina ! C'était un de mes meilleurs clients !
Un frisson lui parcourut l'échine. Olympe va me tuer. Et c'était ce qui l'angoissait le plus, oui. Je t'invite à dîner, si tu veux, mais aide-moi à nous débarrasser de lui, TOUT DE SUITE.

Son ton était malheureusement moins convaincu qu'elle l'aurait voulu. À vrai dire, il lui fallait détourner le regard pour réfréner ce que son instinct de sirène lui dictait de faire là, maintenant, tout de suite.


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