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 La curiosité est un vilain défaut

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MessageSujet: La curiosité est un vilain défaut    La curiosité est un vilain défaut  Icon_minitimeSam 6 Juil - 13:30

Tamara Nala McAllister
DATE DE NAISSANCE : 31 jullet 1986
LIEU DE NAISSANCE : New York
ORIGINE : Humaine
GROUPE : Vacanciers
EMPLOI : Rédactrice en chef au journal
CAPACITES : Ninjutsu & Dagues
ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle
STATUT : Veuve
feat by : Bar Refaeli
HISTOIRE
(30 lignes minimum) Bien sûr, plus votre personnage sera vieux, plus votre fiche devra être longue.
La forme importe peu, vous pouvez faire ça sous forme de rp, sous forme de journal intime etc. Pour l'écriture, c'est comme vous le sentez, soit à la première personne soit à la troisième personne.




Le regard de l'employée des douanes examinait ce passeport qu'elle tenait entre ses mains tremblantes. Errant de la photo au visage, si serein, de cette femme qui lui faisait face, l'employée semblait plus que dubitative. Non, l'identité de la vacancière n'éveillait en elle aucun soupçon. Mais... Ce visa qui ornait l'une des pages du document officiel la laissait songeuse. Tamara McAllister était de retour. De retour ? Depuis quand pouvait-on seulement quitter l'île ? A sa connaissance cela relevait du miracle ou presque ! Même les locaux ne pouvaient guère prétendre à s'en éloigner sans prendre le risque de subir les foudres des bien ombrageux maîtres des lieux. Ce qui, en clair, signifiait mourir. Quant aux pauvres âmes qui échouaient ici leurs destins étaient scellés : ils ne repartaient jamais ! Mais cette femme, cette blonde journaliste à la peau hâlée, était bel et bien de retour. Alors les souvenirs lui revinrent en mémoire. Oui, l'employée des douanes se souvenait d'elle. Tamara McAllister... Son nom avait été murmuré sur bien des lèvres. C'était il y avait un an jour pour jour ou presque. Le prénom différait cependant. Aedhan McAllister, son mari... Reporter pour un grand journal new-yorkais il avait débarqué un beau matin et avait commencé à poser des tas de questions plus embarrassantes les unes que les autres. A qui appartenait l'île ? Qui la dirigeait ? Comment expliquait-on ici toutes ces disparitions demeurées inexpliquées depuis près de cinq siècles... Oui, le monsieur était véritablement bien informé. Trop même ! Sa curiosité n'ayant d'égale que sa ténacité, il devint rapidement un épineux problème. Le Consortium des Sorciers avait été alerté et tous les moyens avaient été mis en œuvre pour le détourner, d'abord gentiment, de ses investigations. Des femmes avaient été envoyées pour le séduire, des présents lui avaient été offerts. Et, bien qu'il ait tout pris, tout accepté, il n'avait pas renoncé pour autant ; Il s'était même approché, d'un peu trop près, de Castiel Waldorf. Certainement l'un des plus dangereux du groupe ! Puis les choses s'étaient emballées. McAllister avait fait des découvertes qui l'avaient fait se rapprocher plus, toujours plus et toujours trop, du secret de l'île et de ses habitants. Et il devenait évident que les heures du curieux étaient comptées. Mais survint alors un événement que nul, pas même les Sorciers, n'avaient pu prévoir. Une chose qui devait, légèrement mais de façon profonde, modifier le cours des choses. Lequel ? Elle. Tamara McAllister.

Lorsqu'elle était arrivée, pensant si naïvement rejoindre son adultère d'époux pour ce qu'il lui avait présenté comme étant une seconde lune de miel, la jeune femme rayonnait. Douce, chaleureuse et toujours aimable envers tous, elle avait rapidement conquis le cœur des habitants qui avaient croisé son chemin. Et, bien qu'elle soit la femme de celui devenu, en quelques semaines, leur ennemi juré à tous, la jeune femme possédait une aura qui leur valait leur amitié. Et leur compassion. Jamais cette femme aux allures d'ange n'aurait du venir ici ! Maintenant qu'elle y était elle n'en repartirait jamais plus ! Ainsi étaient les règles qui régissaient l'île et nul ne pouvait y déroger. Mais... Mais la douanière sourit en repensant à ces rumeurs que le vent chaud avait colporté. Mais il n'y avait visiblement pas qu'aux habitants que la demoiselle avait plu. Castiel Waldorf, lui-même, avait été vu en sa compagnie. Au départ il semblait évident que le cruel sorcier ne se rapprochait de la blonde que pour mieux les cerner son époux et elle.Connaître son ennemi pour mieux le mettre a terre ? Cela semblait logique. Mais quelque chose clochait... Le temps passait et les époux McAllister étaient toujours en vie. Pire, Castiel et l'étrangère semblaient commencer à nouer une « relation » que les observateurs avaient du mal à qualifier. Si les disputes éclataient souvent entre eux, même en public, les rires et les regards tendres étaient plus nombreux encore. Soit le Sorcier était très doué  pour tromper son monde -et cela nul n'en doutait- soit il se passait autre chose. La réponse leur fut donnée lorsque, par une chaude soirée, la femme McAllister fut aperçue sortant en courant de la chambre nuptiale. Elle devait songer y rejoindre son époux après un dîner avec Castiel mais, visiblement, son époux n'était ni seul ni habillé lorsqu'elle était entrée. En larmes et furieuse, elle s'était enfuie. La douanière le savait car, ce soir-là, elle était présente avec des amis à l'hôtel. Et elle avait tout vu. Tout compris aussi même si, lors de l'enquête qui avait suivi, elle s'était bien gardé de raconter quoique ce soit ! Pourtant elle savait, elle, ce qui avait suivi.

Alors que l'épouse trompée s'enfuyait vers la plage, Lisbeth -la douanière- avait remarqué cette silhouette tapie dans l'ombre. Cet homme à la chevelure aussi sombre que son regard était clair et perçant. Elle se souvenait du frisson qui avait glacé son sang et fait frémir son échine lorsque leurs regards s'étaient, l'espace de quelques secondes, croisés. S'empressant de replonger lez dans son verre et de faire mine de ne rien avoir vu, elle n'avait pu s'empêcher de regarder quand même. Castiel Waldorf avait attendu que la jolie blonde ait disparu de son champs de vision puis, le plus calmement du monde, il s'était dirigé vers l'hôtel. De longs instants après il en était ressorti, les mains maculées de tâches sombres que l'employée des douanes n'eut aucun mal à reconnaître comme étant du sang. Puis, toujours aussi calmement, il était parti, s'enfonçant dans la nuit sombre. A peine quelques minutes plus tard des hurlements avaient déchiré les airs. Et ce que Lisbeth avait pressenti se réalisa. Une femme de chambre sortit en s'agitant comme un sémaphore hurlant à qui voulait bien l'entendre qu'un corps venait d'être retrouvé. Terriblement mutilé. Aedhan MCAllister venait d'être assassiné. La police de l'île, déjà bien complaisante et aveugle en règle générale, battit ses propres records de soumission envers les Sorciers ! L'enquête diligentée par un officier novice, fut expédiée au plus vite. La, si jolie, veuve ne fut pas même entendue ni encore moins soupçonnée.  Pourquoi ? Bien que nul n'oserait jamais le dire tout le savait parfaitement. Castiel Waldorf était intervenu en personne. Et ce que le Sorcier voulait il finissait toujours par l'obtenir. Quoique ce soit... Ou qui que ce soit ? Probablement mais, cela, personne ne le dirait jamais ! Deux jours seulement après la fin de l'enquête, le jet privé du Consortium s'envolait, quittant l'île. Direction New York. Et, à son bord, Tamara McAllister. Elle avait réussi l'exploit de partir, de sauver sa vie. Alors pourquoi revenir ? Pure folie ! Ou le Destin ?



La jeune femme n'avait pas même pris le temps de défaire ses valises que, déjà, elle se rendait directement de sa chambre d'hôtel à la rédaction du journal local. Là où elle était attendue. Là où elle se languissait déjà de pouvoir prendre ses fonctions. Alors que le taxi l'emmenait vers son nouveau bureau et ses nouvelles attributions, elle ne pouvait s'empêcher de repasser, dans sa tête, le film de sa vie. Que de chemin elle avait parcouru ! Car, rien, dans sa naissance ou son enfance, ne pouvaient lui laisser présager qu'un jour, elle en serait là où elle en était aujourd'hui. Non, sa vie n'avait rien d'un rêve éveillé... Son rêve, c'était à la chance et à sa détermination sans bornes qu'elle devait de l'avoir réalisé. Même si, il lui fallait le reconnaître, celui qu'elle s'apprêtait à vivre dans quelques instants n'avait rien de celui que, petite fille, elle caressait. Son enfance... Tamara n'aimait pas se retourner vers son passé, cette histoire qui était la sienne et dont elle était fière mais qui s'était forgée dans la sueur et les larmes de ses parents. Elle aimait ses parents ! Plus que tout même... Dernière née d'une famille de quatre enfants, Tamara en était aussi et surtout la seule fille. Autant dire qu'elle avait été aussi bien la petite princesse choyée et adulée de tous qu'une gamine élevée à la dure par des frères auxquels elle devait, aujourd'hui, de savoir rendre coup sur coup comme elle leur était aussi redevable d'avoir contribué à forger son caractère des plus explosifs. Leur famille étant des plus modestes, entre un père marin au long cours et une mère ouvrière à l'usine, il état évident que les fins de mois étaient bien souvent difficiles. Et là où certains enfants voyaient leurs sapins chargés de paquets le soir de Noël, Tamara et ses frères étaient déjà bien contents de voir leur père rentrer pour l'occasion. Les cadeaux, jouets, habits ou autres gadgets inutiles ne les intéressaient pas. Et elle encore moins que les autres ! Le côté matériel des choses échappait totalement à cette petite sauvageonne qui ne se préoccupait, à l'époque ni de son apparence ni même de ses manières. Véritable garçon manqué elle passait son temps à traîner dans les rues de Soho entourée de ses frères. Ensemble ils faisaient les quatre cent coups, défiant les autorités et la loi plus souvent qu'ils ne l'auraient sans doutes du ! Mais déjà la cadette du clan rêvait d'absolu, d'aventures et d'horizons tellement plus vastes et prometteurs que la ligne d'horizon grise et fermée que lui offraient les crêtes de ces immeubles qui flirtaient avec le ciel, l'enfermant dans une bulle de misère qu'elle rêvait déjà de voir exploser. Non, sa vie ne serait jamais ici, Tamara le savait ! Tout comme son père elle embarquerait dès qu'elle aurait atteint l'âge requis et, tout comme lui, elle irait voguer sur les océans. Elle sentirait le souffle du vent venir caresser son visage, laisserait les odeurs et les paysages d'un monde qu'elle imaginait merveilleux l'assaillir... Tamara rêvait d'évasion et d'aventures. Mais, pour l'instant, c'était surtout le malheur qui allait la frapper. Une première fois.

Elle avait quatorze ans et finissait brillamment ses études au lycée, avec quelques années d'avance même, lorsqu'elle rentra chez elle par une chaude et ensoleillée journée de printemps. A peine avait-elle franchi le seuil du salon que son sourire s'effaça et que son regard vint trouver, intrigué et inquiet, celui de son frère aîné Caleb. Celui-ci détourna le regard et, d'un geste las, lui tendit une lettre que l'adolescente saisit en tremblant. Ses prunelles azurées parcourent rapidement la missive qui émanait de la compagnie qui employait son père. Les mots se brouillaient, dansaient de la plus macabre devant ses yeux en larmes. Elle se souvenait d'avoir hurlé avant de se jeter dans les bras de son frère qui était le seul à avoir jamais su la calmer. Son père avait disparu en mer avec son bâtiment et ni lui ni aucun de ses hommes n'avaient été retrouvés. La petite n'en revenait pas, refusait d'affronter une vérité bien trop difficile à avaler. Son père était mort... Voilà ce qu'on lui annonçait. Une simple lettre. Un vulgaire bout de papier qui allait sceller son destin. Depuis cet événement tragique la demoiselle changea, devenant plus sombre et plus lunatique que jamais. Pendant des mois, voir des années, elle entra dans un conflit permanent avec le reste de sa famille. Elle ne parlait presque plus ou ne s'adressait à eux que pour mieux les agresser. La douleur ne s'estompait pas et, au contraire, chaque jour qui passait la rendait plus grande encore. Tamara ne se remettait pas de la disparition aussi subite que dramatique de ce père qui avait toujours été un modèle, un héros. Injuste car aveuglée par sa souffrance, elle rendait le monde entier responsable de sa mort, sa mère la première. Accablant la pauvre femme de reproches Tamara atteint très vite le point de rupture. Pour elle le côté froid et insensible de sa mère avait poussé son père à partir sur les océans. Elle n'avait pas su l'aimer, pas su le retenir ! Alors il était parti chercher dans ses voyages cette douceur qu'il ne pouvait trouver dans son propre foyer. Tout cela était faux, bien évidemment, mais elle n'en démordait pas. Et que le fait que son père ait du s'enrôler pour leur permettre à tous de vivre, de manger à leur faim et poursuivre leurs études. Non, Tamara ne voyait rien de tout cela... Ou, plutôt, elle refusait de l'admettre. C'était trop dur d'assumer le fait que c 'était aussi pour elle, pour son bien, que son père était parti trouver la mort dans un océan du bout du monde. Elle n'y était pas prête !

Son diplôme en poche, une bourse du mérite accordée aux vues de ses exceptionnels résultats, la jeune fille se vit ouvrir les portes des plus prestigieuses universités. Son choix se porta sur celle d'Harvard à Boston. C'était une nouvelle vie. Enfin presque puisqu'elle y retrouva son frère adoré, Caleb, qui lui aussi était boursier. Mais alors que son aîné embrassait, avec ferveur et acharnement, des études de droit qui feraient bientôt de lui un éminent avocat, Tamara, elle, opta pour le journalisme. Après tout cela lui permettait de concilier son amour pour l'écriture et lui laissait entrapercevoir ces voyages auxquels elle n'avait jamais renoncés. Et ce fut là, sur les bancs de la faculté, qu'elle le rencontra. Aedhan McAllister. Agé de deux ans de plus qu'elle, il attira tout de suite son attention. Une chevelure plus foncée que le jais, des yeux à l'éclat si semblable aux siens, le jeune homme était beau comme un dieu. Mais il y avait plus que cela ! Tellement plus ! Tamara fut conquise par cette audace, cette effronterie dont le jeune homme faisait preuve à chacun des cours magistraux. Oui, ce type était un sacré numéro et il ne fallut pas longtemps pour que ces deux-là ne finissent par se rencontrer et par se parler. Tamara n'avait plus rien de la petite sauvageonne à la tignasse mal peignée et aux vêtements mal taillés. Non, à présent elle était une ravissante jeune femme qui ne laissait que rarement les garçons indifférents. Des flirts ou des amants elle en avait eu quelques uns mais aucun auquel elle ait jamais eu envie de s'attacher. Pourtant Aedhan fut différent. Radicalement différent même. La jeune femme avait beau se dire qu'elle commettait une erreur en le laissant entrer dans sa vie et dans son lit, elle ne pouvait s'empêcher de sourire lorsqu'ils étaient ensemble. L'étudiant était issu d'une famille assez mystérieuse qui avait quitté Londres pour venir rejoindre les Etats Unis alors qu'il n'avait que quelques années. Le père était « dan les affaires » comme disait pudiquement Aedhan, quant à la femme de ce dernier -la belle-mère du jeune homme- Tamara ne sut jamais réellement ce qu'elle faisait. La famille McAllister était riche et puissante et il fallut à la beauté blonde bien du temps et des efforts pour s'en faire accepter. Mais Tamara savait y faire et, lorsque Aedhan lui demanda sa fin avant même la fin de leurs études, elle reçut la bénédiction de la famille de son chéri. Et elle se maria le jour même de ses vingt trois ans dans le plus beau des palaces de la cinquième avenue de New York. Les noces furent somptueuse à l'image de la mariée qui rayonnait de joie et de bonheur. Aedhan et elle allaient obtenir leurs diplômes avec bri, ils avaient tous deux été embauchés par l'un des plus grands quotidiens du pays et ils venaient de célébrer leur amour devant leurs familles, amis et connaissances. Tamara avait toujours voulu vivre un rêve, celui-ci venait de se réaliser. Mais les rêves ne sont que cela, des rêves justement, et le réveil est parfois cruel. Tamara allait l'apprendre à ses dépends.

Le mariage n'était pas une chose dont la jeune femme rêvait et, aujourd'hui qu'elle se retrouvait veuve elle ne savait plus trop quoi en penser. Avait-elle bien fait ? Ou aurait-elle du écouter son cœur, et Caleb, qui l'avaient mise en garde ? Non, Tamara n'avait rien écouté, rien vu venir non plus... Aedhan et elle avaient été heureux pourtant. Elle l'aimait. Vraiment... Oui, Tamara avait besoin de se persuader qu'elle avait sincèrement aimé cet homme qui lui avait été arraché de la pire des façons. Et, en réalité, elle ne mentait pas. Du moins pas vraiment. Leur vie, pas plus que celle de n'importe quel autre couple au monde, n'avait pas toujours été rose. Lorsqu'elle avait emménagé dans ce luxueux loft que les parents de son époux leur avait offert la jeune femme était aveuglée par le bonheur. Mais, très vite, le vernis s'était craquelé, écaillé, et le véritable visage de celui qui partageait ses journées mais pas toujours ses nuits, s'était révélé. Le prince charmant était plus proche du vilain petit canard que du cygne ! Joeur invétéré, alcoolique et violent à ses heures... Aedhan avait perdu de sa superbe. Mais pourtant Tamara l'aimait encore. Elle s'imaginait pouvoir le changer, pouvoir lui faire comprendre que leur bonheur était trop précieux pour être ainsi gâché ! Mais elle avait beau lutter elle sentait son mari lui échapper. Sa carrière prenait de plus en plus de place , s'immisçant entre eux deux. En tant que reporter de plus en plus renommé Aedhan voyageait beaucoup. Les deux époux se voyaient de moins en moins et, aujourd'hui, Tamara réalisait que cela lui convenait plus qu'elle ne voulait bien l'admettre. Son mari lui manquait mais, lorsqu'il rentrait, les disputes, les hurlements et les coups pleuvaient de nouveau. Comment avait-elle pu être aussi naïve ? Franchement elle l'ignorait. L'amour fait perdre la vue mais le mariage le rend ? A n'en pas douter ! Et il avait fallu ce drame, ce meurtre, pour qu'elle réalise quel misérable échec avait été son mariage. Même si, aujourd'hui encore, Aedhan lui manquait.

Le taxi arrivait et  déjà une personne s'empressait de venir lui ouvrir la porte pour l'aider à sortir. Puis, la conduisant vers le building il la fit pénétrer dans ce qui, à partir d'aujourd'hui, était devenu son nouveau royaume. Oui, Tamara venait prendre ses fonctions. Lesquelles ? Redactrice en chef du « Nom du Journal à trouver xD ».



La salle de rédaction bruissait d'une agitation peu ordinaire. Cela à peine quelques jour que leur nouvelle rédactrice en chef venait de prendre ses fonctions que, déjà, sa nomination à un tel poste suscitait à la fois bien des questions et bien des jalousies. Non, les compétences de celle-ci n'étaient pas contestées, bien au contraire. Hormis le fait que ses références et expériences professionnelles passées étaient plus que prestigieuses, sa vision du journalisme apportait comme un souffle de fraîcheur et de renouveau à un journal trop longtemps confiné dans un semi-coma dont les employés se réjouissaient de sortir. Mais... Mais cette jeune femme sentait le souffre. Ici, sur l'île, il était des règles auxquelles nul ne pouvait, ni même n'osait, jamais déroger. Et les articles de fond auxquels se cantonnaient, bon gré mal gré, les journalistes évitaient toujours soigneusement les épineux sujets que la jolie blonde, elle, entendait bien aborder. Etait-il vraiment judicieux de vouloir enquêter sur des origines que, ici, tous connaissaient mais préféraient taire ? Il était des secrets bien trop ardents et dangereux pour être seulement approchés. Et le défunt mari de la demoiselle en était le plus parfait des exemples, non ? Lui aussi avait tenté de lever le voile de mystère qui pesait sur l'île et ses habitants. Et Aedhan McAllister, malgré tous les défauts de l'homme, s'était montré un redoutable adversaire pour les Sorciers du Consortium ! En quelques semaines, et sans doutes après de longs mois de recherches menées sur le continent, il avait touché du doigt leur secret à tous. Ces dernières piges qu'il avait confiées à ceux qu'il prenait pour ses loyaux collègues, ces mêmes piges qui avaient finies en cendres, relataient des histoires abracadabrantesques de créatures mythiques qui vivraient, terrées sur ces terres aux allures paradisiaques. Oui, le reporter avait découvert la vérité. Et il l'avait payé de sa vie ! Et les membres du comité de rédaction ne parvenaient pas à comprendre, par quel miracle, sa veuve avait pu hériter d'un poste aussi … sulfureux. Tout le monde, parmi les locaux, savait que le journal était la propriété de Phèdre Fanning, cette peste de sorcière qui, derrière ses apparences d'éternelle adolescente, était sans doutes l'une des plus perverses et cruelles créatures que la Terre ait jamais engendrées ! L'une de celle aussi qui, parmi le Consortium, était la plus véhémente et la plus farouchement opposée aux humains. De nombreuses rumeurs couraient sur ces crimes horribles qu'elle aurait commis pour empêcher la vérité d'être jamais découverte par les vacanciers ! Et, pourtant, c'était aussi elle qui avait manoeuvré pour que Tamara McAllister obtienne ce poste. Elle avait joué de toutes ses relations, de tous ses talents et offert un confortable salaire à la poupée blonde pour l'attirer jusqu'à elle. La question était : pourquoi ? Faire venir parmi eux une femme plus que déterminée à les démasquer tous ? Ou cela tenait de l'inconscience la plus totale, ce dont tout le monde doutait, soit la petite sorcière avait échafaudé le pire des plans pour réduire au silence la vacancière. Cela était plus probable...

Tamara, elle, ne se doutait de rien. Du moins état-elle encore très très loin de cette vérité qui la cernait, la menaçait à chaque instant. Lorsque la proposition lui était parvenue, ses yeux s'étaient animés de la plus vive des façons. Son poste à New York était prestigieux et sa carrière était lancée. Un avenir radieux s'offrait à elle et il n'y avait aucune raison pour qu'elle lâche la proie pour l'ombre. Du moins si, il en existait deux. La première était une évidence : sur cette île elle avait mis en terre cet homme dont elle avait été l'épouse et dont elle gardait encore le nom. Aedhan lui avait été arraché, mutilé et assassiné par ce que les autorités locales avaient osé nommer une « bête sauvage ». Version officielle qui n'avait pas le moins du monde satisfait la jeune femme qui avait refusé d'y croire. Depuis quand un animal, aussi intelligent soit-il, savait-il ouvrir et fermer les portes ? Et pour un animal alors l'assassin était des plus précautionneux et doué car hormis le sang répandu tout autour des parties du corps de son époux nulle trace n'avait seulement éclaboussé les murs... Et un animal ne laissant pas la moindre trace ni empreinte ? Tamara n'y croyait pas et elle n'y croirait jamais ! Et cette enquête ! Qu'en dire si ce n'est que tout cela n'avait été qu'une gigantesque farce ! Elle n'avait pas même été inquiétée ou questionnée quand bien même elle avait été la dernière à le voir en vie ! Enfin... Si l'on exceptait cette salope avec laquelle Tamara l'avait trouvé au lit et dont le corps avait, lui aussi, était mis en charpie... Curieusement cela la peinait bien moins ! Les policiers n'avaient rien dit, rien trouvé... Le meurtre demeurait inexpliqué. Tamara fulminait, malgré les tensions et les heurts qui les avaient opposés, Aedhan et elle, Tamara ne pouvait laisser ce crime inexpliqué. Son mari avait été froidement éliminé et il y avait une raison à cela. Et Tamara la découvrirait !

C'était pour cela, et uniquement pour cela, qu'elle avait accepté cette opportunité professionnelle. Entraînant avec elle son frère aîné, Caleb, qui avait décidé de gérer son cabinet d'avocat depuis cette île paradisiaque. Depuis leur enfance le frère et la sœur étaient inséparables et lorsque sa sœur était venue le trouver pour lui annoncer sa décision celui-ci n'avait pas hésité une seule seconde et l'avait suivie. Tamara était une grande fille mais elle se laissait souvent emporter par son enthousiasme en oubliant souvent de se protéger. Et puis Caleb ne comprenait pas ce besoin, presque viscéral, que sa cadette éprouvait de résoudre ce meurtre. Aedhan McAllister était une ordure qui avait séduit sa sœur, l'avait épousée avant de l'envoyer à l'hôpital ! Alcoolique à ses heures, violent et imbus de sa personne ? Non, ce type ne lui manquerait pas et Caleb, même s'il n'en disait rien, n'approuvait pas sa sœur. Mais il l'aimait tendrement et, pour cette raison, il l'avait accompagnée dans son insensée quête de la vérité. Cependant il y avait une chose que le jeune homme ne pouvait prévoir ni même imaginer.Une chose que Tamara elle-même ne réalisait pas. Il y avait une toute autre raison pour laquelle la jolie jeune femme avait accepté, désiré même, revenir sur cette île maudite. Il y avait un autre mystère qu'elle désirait percer. Un mystère auquel il lui était arrivé de songer, un léger sourire aux lèvres et les yeux perdus dans le vague, plus d'une fois. Alors que, perdue dans ses pensées, sa secrétaire arrivait, presque tétanisée et le teint plus que livide, pour lui annoncer un visiteur , Tamara sourit et demanda à ce qu'on fasse entrer l'homme en question. Sans même qu'elle comprenne ses yeux se mirent à étinceler tandis qu'elle remettait, presque nerveusement, en place sa  coiffure. Tamara se leva et alla à la rencontre de ce mystère qui, même si elle ne le réalisait pas, allait chambouler sa vie à jamais. Là, en face d'elle, se tenait Castiel Waldorf.

CARACTERE
Un minimum de 10 lignes demandé. Soyez imaginatifs, décrivez tout ce que vous pouvez : son physique, certaines de ses réactions, etc...






L'enfance de Tamara, fille unique entourée de trois grands frères, a énormément influencé son caractère. Depuis toute petite elle a appris à osciller entre ces attitudes de petite princesse choyée et surprotégée et ce garçon manqué et bagarreur qu'elle est encore parfois. Et qui, pour être honnête, est même son côté prédominant même si, les années et la puberté aidant, son physique de sylphide lui aura permis d'enrober le tout dans le plus beau des paquets surprises. Mais gare à celui qui se laisserait un peu trop vite amadouer ou tromper par son regard rieur et son sourire parfois bien désarmant. Tamara est très loin d'être la petite poupée gonflable décérébrée que certains pensent. Certes son physique avantageux prête souvent à confusion et la demoiselle aime à entretenir le doute. Après tout si Dame Nature lui a octroyé une telle beauté Tamara ne voit pas de mal à en user voir même à en abuser ! Car, oui, la jeune femme est du genre obstinée et sa détermination n'a d'égale que sa faculté à mettre en œuvre absolument tous les moyens possibles et imaginables pour parvenir à ses fins. Quelque puissent être celles-ci d'ailleurs ! Quoiqu'elle veuille, elle finira, le plus souvent, par l'obtenir. Quitte, pour cela, à mentir, ruser, tricher, corrompre ou séduire dans les limites du raisonnable cependant. Coucher avec le premier venu pour obtenir un poste ou une info, non, cela n'est pas son genre. Mais allumer sciemment, laisser entrevoir bien des choses sans jamais rien lâcher, cela en revanche la décrit parfaitement ! Garce, elle ? Peut-être un peu en effet. Mais n'est-ce pas là aussi ce qui fait son charme ?

Tamara a toujours aimer séduire, charmer. Enfant c'était son père -qu'elle a idôlatré au-delà me^me de sa mort- et ses frères qui furent ses premières victimes. Un sourire, une minauderie, quelques compliments savamment placés et le tour était bien souvent joué ! En grandissant les choses ne se sont guère calmées, Tamara étant devenue une experte en l'art de la séduction, aimant à traîner dans son sillage un horde d'hommes qui ne demandaient pas mieux que de la mettre dans leur lit mais dont elle se contrefichait éperdument. Un peu trop sûre d'elle et de sa valeur la demoiselle ne se donne pas aisément. Et malgré tous ses beaux discours sur l'indépendance de la femme, sur le fait que nulle n'a besoin d'un homme pour s'accomplir, elle fut la première à céder aux si belles -bien trop pour être honnêtes pour le coup- de celui qu'elle épousa et dont elle est aujourd'hui veuve. Elle ne l'admettra pas, sauf peut-être sous la torture et encore, mais elle est une romantique dans l'âme qui rêve encore de trouver son Prince Charmant. Même si dans son joli crâne bien trop rempli, l'homme en question n'aurait rien de charmant aux yeux du commun des mortels. Ce dont elle rêve ? Un homme qui la juge comme son égal mais qui ait suffisamment de répondant pour savoir lui tenir tête. Un homme qui sache percer ses défenses -pourtant coriaces- et la faire ployer sans jamais la faire plier. Tamara est une rêveuse idéaliste qui, par crainte de voir ses rêves les plus secrets et les plus fous demeurer fantasmes, préfère s'arrimer à une réalité qui finit toujours par la décevoir et la rendre un peu plus morose.

Tamara est une adulte responsable qui assume parfaitement ses ambitions professionnelles et d'ascension sociale et qui ne cache pas être partie de rien ou si peu avant d'arriver au sommet. Même si elle sait devoir cela en partie à son mariage des plus catastrophiques quand elle y repense. En épousant Aedhan, en même temps que l'homme Tamara savait épouser un nom influent et une fortune des plus conséquentes. Veuve aujourd'hui elle est riche à millions mais comme pour tout le reste, une fois ce qu'elle désirait tant obtenu, elle s'en lasse. Il est difficile d'aiguillonner, et encore plus de maintenir éveillé l'intérêt de celle qui aime à se disperser entre mille et une choses. Tout l'intéresse, tout la lasse, la jeune femme à un côté des plus instables qui peut surprendre et agacer très rapidement. Tout comme cette franchise, dont elle use avec parcimonie mais toujours avec violence, qui lui joue parfois de bien vilains tours. Toute vérité n'est pas bonne à dire... Voilà un dicton que la belle aime à faire mentir. Sans doutes est-ce aussi cela qui l'a poussée à embrasser la carrière de journaliste. Remuer la boue, déterrer ces secrets honteux que tout un chacun cache, étaler sur la place publique ce qui ne devrait surtout pas l'être ? Voilà sa passion! Et, à ce jeu là, elle est des plus douées ! Et elle ne compte déjà plus les ennemis qu'elle s'est faits en publiant ses articles toujours aussi pertinents qu'incendiaires qui ont fini d'établir sa réputation.

Tamara est un être complexe qu'il serait difficile de réduire à cette image de papier glacé qu'elle aime à se donner. Le feu sous la glace... La glace sous le feu... Allez savoir ! La vérité est sans doutes à mi chemin et il n'en tient qu'aux autres de la découvrir. A leurs risques et périls cependant.

DERIERRE L'ECRAN
Je suis : Une Lapine déjantée Pépita Schokobon Whisp' j'ai 20 bouteilles de vodka. Voilà maintenant trop longtemps que je fais du Rp. Je compte passer ma vie parmi vous. J'ai trouvé le forum grâce à : Hadèèèèèèès !!! . Si je devais décrire le forum je dirais qu'il est parfait bien sur . Mon visage ressemble étrangement à BAR REFAELI. J'ai bien lu votre règlement, d’ailleurs le code est VALIDE Mon dernier mot, c'est Je veux ma Carotteeeee !!!.
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La curiosité est un vilain défaut

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