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 Voici comment né un monstre.

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AuteurMessage
Hadès T. Visconti
Hadès T. Visconti

⊰ Humeur : massacrante
⊰ Emploi : servire de l'alcool
⊰ Localisation : dans ton dos
⊰ Echoué depuis le : 12/12/2012

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MessageSujet: Voici comment né un monstre.   Voici comment né un monstre. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 17:03

Hadès Tane Visconti
DATE DE NAISSANCE : 18 septembre
LIEU DE NAISSANCE : Vérone
ORIGINE : Italienne
GROUPE : Vampire originiel
EMPLOI : gérant de la boite de nuit et du bar extérieur
POUVOIRS :Douleur par la pensée / Illusion / Manipulation mentale
ORIENTATION SEXUELLE :Hétéro
STATUT : célibataire, mais c'est compliqué.
feat by : Ian Somerhalder

CARACTERE
Je suis un être froid, calculateur et même quelquefois manipulateur et ça par moment j'en viens à le regretter, mais je fais ce que je peux ou plutôt ce que je veux pour parvenir à mes fins, même si pour cela je suis obligé de faire du mal aux gens. Mon visage est fermé à toutes émotions, rien ne transparaît jamais chez moi, que ce soit les bons ou les mauvais sentiments, seul mon regard parfois me trahit et pourtant si quelqu'un réussissait à lire en moi il verrait tout ce qui s’y cache, la passion, l'envie, le désir. Je ne suis pas d'une nature ouverte et à ce que je sache peu d'entre vous voudront franchir le pas. La solitude n'est pas un sentiment qui me pèse bien au contraire j'en ai l'habitude et je m'y suis fait, elle m'aide à réfléchir et à me poser les bonnes questions. Pourtant, il faut avouer que parfois il m'arrive d'envier les autres, ceux pour qui tout est acquis, mais malgré tout je ne fais rien pour y remédier. Pas par peur ou peut-être si pour être honnête, peur de ce que je pourrais faire si jamais ils venaient à me trahir ou à me décevoir, car s'il y a bien deux sentiments que je n'affectionne pas du tout c'est bien ces deux la et quand j'en viens a les ressentir une chose étrange se passe chez moi c'est comme si mon cerveau se déconnectait et que quelqu'un d'autre prenait ma place, je ne suis plus cette personne calme et réfléchie qui pense avant d'agir, qui calcule toutes les possibilités, non je deviens simplement un monstre, une bête qui n'arrive plus qu'à penser à sa vengeance, qu'à faire souffrir et même parfois a tuer. Je ne suis pas quelqu'un qui apprécie la médiocrité. J'aime que les choses soient bien faites, carré es et que tout se passe sans aucune encombre. Je ne vais pas vous juger à cause de votre sang ou de votre race tout ça me passe bien au-dessus de la tête. Je ne me préoccupe pas non plus des rumeurs, pour moi tout cela n'est que futilité vaine. J'aime les choses vraies et seuls les actes comptent pour moi. Vous devez surement me trouver bizarre eh bien non je ne le suis pas c'est juste que je suis loin des préoccupations de ce genre. Malgré tout je peux être quelqu'un de gentil non ce ne serait surement pas le mot que j'emploierais je dirais plutôt amical, je peux même à mes meilleurs jours devenir serviable, mais attention tout de même a ne pas abuser, car dans la vie rien n'est gratuit et je ne fais jamais crédit. J'ai bien peur que certains d'entre vous vont être légèrement ou même totalement effrayés en lisant ceci, mais je préfère être honnête, car avec moi les faux-semblants ne marchent pas et je n'aime vraiment pas être roulé dans la farine. Mon côté destructeur est aussi prédominant chez moi je bois a en perdre la tête et la drogue n’a plus aucun secret pour moi elle m’aide a me détruire, a ne plus ressentir, a simplement me faire oublier. Quand a l’amour ne m’en parlez plus jamais, mon cœur est mort depuis maintenant 400 ans et je ne pense pas qu’il puisse de sitôt ressentir de nouveau des sentiments, mais j’avoue que même moi je ne peux pas savoir l’avenir alors peut-être que quelqu’un m’apportera un jour la preuve que je me trompe sur tout ça et honnêtement dans le fond je l'espère.
DERIERRE L'ECRAN
Je suis : Lulu ou Crys j'ai 29 ans. Voilà maintenant 3 ans que je fais du Rp. Je compte passer ma vie parmi vous. J'ai trouvé le forum grâce à : je suis responsable de cette folie  Voici comment né un monstre. 1335808968 . Si je devais décrire le forum je dirais qu'il est Voici comment né un monstre. 2774444739Voici comment né un monstre. 1003453391 Voici comment né un monstre. 239769179  Voici comment né un monstre. 3395515811 . Mon visage ressemble étrangement à Ian Somerhalder Voici comment né un monstre. 1936426483. J'ai bien lu votre règlement, d’ailleurs le code est validé Mon dernier mot, c'est Voici comment né un monstre. 1139249059.
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Hadès T. Visconti
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MessageSujet: Re: Voici comment né un monstre.   Voici comment né un monstre. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 17:03


-Cours, je t’en prie Tizi court plus vite.

Le corps d Hadès hurlait, chacun de ses muscles était percé par des douleurs atroces, mais il ne fallais pas qu’ils s’arrêtent jamais, pas tans que leur sécurité soit totalement assurée. Il devait fuir le plus loin possible cette ville, mais surtout de son père.


Flash-back quelques heures plutôt :


Tout était calme dans la maison, aucun bruit, aucun mouvement ne venait déranger l trop parfaite tranquillité de cette demeure secouer pourtant part un drame familial. Là-haut à l’étage, il était en train de se dérouler une discussion du genre très animé entre une sœur et son frère. Les deux jumeaux se tenaient chacun dans un coin de la pièce, tous les deux voulaient faire pencher la balance de son côté.

-Tu ne peux pas ! Tane regarde moi. Il n’y avait que Demetria pour appeler Hadès par son deuxième prénom. – Comment peux-tu aimais une fille comme elle ! Tu n’es pas sérieux ! Malgré la colère dans sa voix, elle regardait son frère avec une immense tristesse dans ses yeux. –Bien sûr que je le peux et c’est ce que je fais Démi. Elle n’est pas comme tu le penses. Hadès était lasse d’avoir cette discussion avec sa jumelle, depuis l’annonce officielle de ses fiançailles avec Tizina, la jeune femme n’avait cessé de le sermonner, de lui opposer son opinion, mais rien et ça elle aurait dû le savoir ne pouvait faire changer d’avis le jeune homme. –De toute façon les choses ne changeront pas que tu le veuilles ou pas chère sœur, je vais épouser Tiziana dans exactement deux jours et j’espère que d’ici là tu te radouciras un peu sinon j’ai bien peur que tu ne sois pas la bienvenue.


Démetria nu pas le temps de réagir au propos dur de son frère, car la porte s’ouvrit laissant ainsi passait une jeune femme blonde d’une pure beauté. Instinctivement le corps d’Hadès se mit en mouvement pour venir à la rencontre de celle qui faisait battre son cœur. Délicatement il passa ses bras autour de sa taille et vint déposer un doux baiser sur sa joue. –Je t’avais dit de m’attendre dans le salon. Il n’y avait aucun reproche pourtant dans la voix d’Hadès, juste de la douceur. –Comment veux-tu que je reste à l’écart alors que je sais que vous parlez de moi. –Ce n’est pas ça, ne t’imagine pas des choses mon amour. – Bien sûr que c’est ça, oui nous parlons de toi et si tu veux tous savoir, pas en bien, du moins en ce qui me concerne puisque mon idiot de frère ne me croit pas. Hadès jeta un regard noire à sa jumelle, elle était en train de dépasser les limites et ça il ne pouvait pas l’accepter. – Tu dépasses les bornes Dimitria, je pensais que tu avais compris, mais non une fois de plus tu viens de te comporter en gamine trop gâter. –Quoi ! Pour toi dire la vérité c’est se comporter en gamine gâter, alors toi comment d’écris-tu ton comportement hein ! Comment expliques-tu le fait que tu sois tombé amoureux de cette sorcière ! –Stop s’en ait trop, alors écoute- moi bien car c’est la dernière fois que tu entendras le son de ma voix, je ne veux plus te voir, tu viens d’insulter Tiziana pour la dernière fois tu m’entends et juste pour que tu comprennes bien tu n’es pas la bienvenue à notre mariage.

Sur ces mots Hadès tourna le dos à sa jumelle, il ne voulait plus la voir et surtout ne plus l’entendre. Jamais il ne pourrait lui pardonner de telles insultes à l’égard de celle qu’il aimait par-dessus tout. Le jeune homme n’en revenait pas, jamais il n’aurait pensé que sa haine pourrait être dirigée un jour contre sa jumelle, contre celle qui partager son sang et son âme. Pourtant en agissant comme elle venait de le faire, Dimitria venait de rompre ce lien de façon irréversible.  –Hadès. La voix de sa douce lui fit arrêter sa marche, doucement il se tourna vers elle. –Tu ne devrais pas être si dure avec elle, même si dans un sens, elle le mérite. –Je ne t’ai rien demandé et surtout pas de prendre ma défense, tu n’as rien à dire à mon frère, lui et moi nous entendions bien avant que tu n’entres dans sa vie et je sais comment faire en sorte que tout redevienne comme avant. D’un geste rapide la brune saisit le couteau réservé à l’ouverture du courrier posé sur le bureau. Son visage était déformé par la rage, elle voulait mettre fin à la vie de Tiziana, elle voulait supprimer celle qui venait de lui voler son frère.  Dimitria se mit à courir, le poing lever en direction de sa proie, déterminé à la faire disparaître une fois pour toute, mais cela était sans compter sur l’instinct de conservation de la blonde qui rapidement s’écarta du passage. –NONNNNN ! Arrête de bouger tout ça ne prendra que quelques secondes. –Dimi arrête ça tout de suite, tu ne veux pas que cela se termine comme ça, ne me force pas à faire un choix ma sœur. –Le choix tu l’as déjà fait et c’est elle qui tu as choisi !! Les hurlements faisaient trembler les murs de la pièce et pourtant personne ne vint voir ce qui ce passé exactement dans cette pièce et pourquoi les jumeaux si complice était en train de se déchirer de la sorte, personne pour voir le drame qui était en train de se dérouler derrière ces portes closes. –Ne fais pas cette bêtise, car jamais je ne pourrais te le pardonner et tu le sais ! Doucement Hadès vint se placer devant Tiziana faisant ainsi barrière à sa sœur avec son propre corps. –Si tu veux la tuée, il faudra que tu me tues d’abord !

À ce moment-là, la scène lui parut se dérouler au ralentie, Hadès vu sa sœur s’approcher d’eux tout en poussant un hurlement déchirant. Elle aussi venait de faire son choix, Dimitria préférait voir son frère mort plutôt qu’heureux avec cette femme qu’elle détester tans. C’est alors qu’il comprit que l’issus de cette entrevue allait être atroce. Puis il sentit le corps d’habitude si accueillant de sa sœur le percuté de plein fouet, lui faisant perdre légèrement l’équilibre, ensuite vint une douleur affreuse ressemblant en quelque sorte à une brûlure. Dans un hurlement de douleur Hadès baissant les yeux et vue la lame que sa sœur tenait il y a peu dans les mains planter dans son épaule. Son cri de douleur se mélangeant avec celui d’horreur de Tiziana. –Tu n’es qu’une sale petite garce pauvre folle, comment a tu pus faire ça a ton propre jumeau.  Hadès leva les yeux pour venir trouver ceux de sa douce, jamais ils ne les avaient vus brûler de la sorte, la rage les faisait briller de mille feux, ce spectacle réchauffa son cœur, mais ne fit qu’alimenter sa propre rage encore plus. Tous deux se levèrent pour faire face à celle qui était devenue leur agresseur, mais cette fois-ci ils allaient se défendre quoi qu’il leur en coûte. Et quand une fois de plus Dimitria revint à la charge pour finir sa tache, ils la poussèrent, juste pur la repousser, mais la force qu’ils venaient d’utiliser avait été suffisant pour déstabiliser Dimitria, qui perdit l’équilibre. Sa tête vint se cogner sur le coin du bureau et elle tomba inanimé sur le sol.

Hadès resta là, debout devant elle, s’attendant à ce qu’elle se relève et revienne une fois de plus à la charge. Il connaissait tellement bien sa jumelle, ses ruses pour le doubler quand ils jouaient tous les deux. Mais plus le temps passer, plus la peur étreignait le cœur du jeune homme, jamais Dimitria n’avait feint aussi longtemps le sommeil, en général elle ne pouvait pas rester immobile plus de trente secondes. Pourtant cela devait bien faire cinq bonnes minutes que la brune n’avait pas bougées, même son corsage ne bouger plus. Doucement le jeune homme s’approcha du corps de sa sœur, il posa son oreille sur la poitrine guettant le moindre bruit, mais rien, juste le silence, le silence de la mort.

-Elle est morte ! Dimitria est morte. Tout en parlant Hadès sentit un grand vide pincer son cœur, puis très vite la peur prit le dessus, car à partir de maintenant, ils étaient des morts en sursit. - Tizi prend des affaires, nous devons fuir Vérone immédiatement.

Fin du flash-back.

LA FUITE


Les rues de Vérone étaient désertes à cette heure ci de la nuit. Tous les habitants de la ville dormaient paisiblement, tous sauf les deux amoureux dont les pas résonner sur le pavé. –Tizi dépêche toi s’il te plaît, plus ont mettra de temps a quitté la ville et plus mon père aura une chance de nous retrouvait. –Hadès attend s’il te plaît, qui te dit que ton père ne nous pardonnera pas si on lui explique la situation, après tout nous n’avons pas fait expert de lui ôter la vie et puis c’est elle qui nous à attaquer en premier, pour preuve ton épaule.  Le jeune homme se tourna vers celle qui maintenant allait partager sa fuite. Jamais il n’aurait pensé que les choses allaient si mal tourné pour eux. Leur vie avait dans un sens était toute tracer, Hadès aurait dû reprendre l’entreprise familiale et Tiziana l’aurait aidé. Mais tout ceci n’était plus d’actualité, son père n’aurait de repos que le jour où les deux amants pendraient au bout d’une corde, Hadès en état certain, son géniteur devait déjà avoir trouvé le corps. –Écoute moi, je suis désolé vraiment, mais nous allons devoir fuir et très vite, personne ne pourra nous aider maintenant, mon père ne va pas laisser ce crime impuni soit en sûr et même si cela veut dire la mort pour nous deux. Doucement il vint frôler la joue de sa douce, ce geste tendre était fait pour la rassurer, mais comment rassurer quelqu’un quand on est mort de peur. –Je pense que notre seule chance c’est de nous rendre au port de Venise, de là, nous pourrons prendre le premier bateau qui quittera l’Italie.  Nous allons avoir besoin de chevaux, mais cela ne posera pas vraiment de problème, je connais quelqu’un qui a une écurie non loin d’ici. Attends-moi là j’en ai juste pour dix minutes, si jamais tu ne te trouves pas là quand je reviendrais, je comprendrais, si jamais mon père te demande ce qu’il s’est passé dit lui que c’est moi qui l’ai tué. Tendrement il se rapprocha d’elle pour déposer un doux baiser sur ses lèvres. –Je t’aime.

Avec un regret qui lui déchirait le cœur, Hadès laissant sa belle dans la petite cachette improvisée qu’ils avaient trouvée sous une maison. Le jeune homme savait qu’il aurait déjà du mal à convaincre le palefrenier de son père de lui donné deux chevaux, alors arrivés comme ça en pleine nuit avec sa fiancée ne l’aiderait sûrement pas a entré dans les bonnes grâces du vieil homme. Le trajet qui en temps normal ne prenait pas plus de cinq minutes, lui prit facilement le triple, le jeune homme devait faire attention à ne pas tomber sur les gardes de son père, qui l’aurait ramené sans aucun scrupule auprès le lui. Une fois arrivé devant l’immense battisse, Hadès fit le tour et passa part une porte dérober, celle qu’il avait l’habitude de prendre tout petit, pour aller en cachette voir les poulains. Le jeune homme aurait pu tout aussi bien voler les deux chevaux sans même prendre la peine d’avertir le vieil homme, mais la sanction de son père n’aurait été que plus dur pour lui si jamais il ne le savait pas.  Au moins de cette façon il pourrait inventer un mensonge histoire de se protéger. Doucement il frappa à la porte de la petite dépendance, aussitôt il entendit du bruit, puis vit une lumière s’allumer signe que l’homme l’avait entendu. La porte s’ouvrit et un vieux monsieur en tenue de nuit franchit son seuil. –M. Visconti, que fait vous ici a une heure pareille ? Votre père sait que vous vous trouvez dans ses écuries ? –Je n’ai pas le temps de vous expliquer malheureusement, mais je vais devoir prendre deux chevaux. –Vous ne vous rendez pas compte, si jamais votre père apprend que deux de ses chevaux ont disparu, je peux dire adieux à mon travail et sûrement a ma vie aussi. Il fallait qu’Hadès trouve une idée et vite, car plus le jour approcher, plus la sortie de la ville était compromise pour lui et pour Tiziana. – Mon père ne vous avait pas demandé de vendre des chevaux ? Vous savez des pures sang demain au marché ? –Si ces deux-là pourquoi ? Hadès ne chercha pas plus longtemps il sortit une bourse pleine d’or et la tendit au vieil homme. –Voilà vous dirait à mon père que vous vous êtes rendue plutôt au marché et qu’en plus vous l’ait avait vendu le double de leur valeur. Sans attendre la réponse de l’homme, Hadès prit les harnachements et scella les deux chevaux, mais avant de monter il se tourna une nouvelle fois pour adresser un dernier conseil au palefrenier.- Et surtout vous ne m’avait pas vue, n’oubliez pas ça si vous voulez rester en vie.

Cette fois-ci Hadès monta sur son cheval et partit au galop rejoindre Tiziana. Pendant le trajet du retour, il n’avait de cesse de penser qu’elle avait sûrement dû partir pour rejoindre sa famille. Au moins de cette façon elle serait en sécurité, lui part contre n’aurait pas le choix de fuir et ça même si cela lui déchirerait le cœur.  Le pire c’est que si jamais elle n’était plus là, Hadès ne lui en voudrait même pas. Qui choisirait une vie de fuite, une vie dans la peur, plutôt qu’une vie en sécurité. Même dans un cas comme celui-ci l’amour ne pouvait être plus fort que la peur elle-même. Arrivait près de la ville, Hadès ralentit la cadence, pour enfin s’arrêter à l’abri d’un jardin. Il attacha les deux chevaux à un arbre et continua sa route à pied. Le jeune homme ne voulait prendre aucun risque et être le plus discret possible ce que l’arrivait en cheval ne lui permettait pas d’accomplir. Il ne se pressa pas pour se rendre à la cachette, résigner de trouver l’endroit vide pourtant, quand enfin il franchit enfin la petite arche de pierre, Hadès trouva Tiziana recroquevillée sur elle-même, le corps de la belle tremblant de froid et sûrement de peur. Doucement le jeune homme s’approcha d’elle, il posa une main affectueusement sur son épaule, avant de prendre la parole. - J’étais sûr de trouvais l’endroit vide et pourtant, tu es toujours là. Si tu savais comme cela me fait chaud au cœur, je n’étais pas sûr que ton amour soit assez fort pour résister à tous ça. Maintenant il faut que nous partions, nous en avons pour trois jours de voyage avant d’arriver à Venise. Il prit la main de sa fiancée pour l’aidée à se relever et tous les deux partirent sans même se retourner.


LE VOYAGE


Une fois arriver à Venise, les deux amoureux ne prirent même pas le temps de visité la plus belle ville de l’Italie. Pourtant la distance entre leur bourreau et eux était assez grande pour s’accorder un moment de répits, mais Hadès ne voulait rien laisser au hasard. Il vendit donc les chevaux à la première écurie qu’il croisa sur son chemin. Bien entendu il n’en reçut que la moitié du prix payé, mais il n’avait pas le temps de négocier. Il fallait que cette somme suffise à couvrir leur fuite.  Une fois sur le port, le jeune homme chercha le premier bateau en partance pour n’importe où, il n’en avait que faire de la destination, tout ce qu’il voulait s’était quitté l’Italie, après ils pourraient voir ensemble dans qu’elle pays se rendre, mais pour le moment il fallait juste partir. Après quelques minutes d’observation, il finit par trouver un bateau sur le départ.- Tizi attend moi là, je vais voir s’il nous ait possible d’embarquer. La jeune femme ne dit pas un mot, ce qui ne rassura pas vraiment Hadès, mais pour le moment son attention était toute dirigeait vers l’homme corpulent. –Dépêches toi un peu si tu ne veux pas finir par-dessus bord. Qu’est-qui m’a foutue des idiots pareille ce n'est pas possible. L’homme cracha sur le sol avec de tourné la tête vers Hadès. –Vous vous êtes perdu ? –Non pourquoi cette question étrange ? –Pour rien, que voulez vous alors ? – Deux billets pour embarquer, moi et ma femme partons en voyage de noce, ça vient juste de se décider. –Y a pas de place sur ce bateau en tout cas pas pour vous deux, c’est plein, j’embarque déjà huit personnes. –Je suis sûr que nous allons trouver un arrangement.  Hadès sortie la bourse et la tendit à l’homme. –Il y a là de quoi couvrir largement les dépenses de deux invités de plus. Une nouvelle fois, l’homme cracha sur le sol tout en observant de façon plus qu’étrange Hadès.- Hummmm… Qui me dis que je ne vais pas avoir des ennuie avec vous, parce que franchement une personne prête à payer autant pour une direction inconnue, ça me semble louche.  –Je vous jure qu’aucun n’ennuie ne vous serra fait, mais part pitié laisser nous embarqué. –Écoute je te laisse embarquer à une condition, je veux parlais avec ta femme. –Très bien, Tiziana, mon cœur vient s’il te plaît. Quelques secondes plus tard, la jeune femme se présenta devant l’homme. –Bonsoir. Même dans des circonstances pareilles, la jeune femme savait garder sa bonne éducation. – Soir, madame, j’aimerais savoir si l’histoire du jeune homme ici présent et bien vrai.  Hadès se raidit légèrement, il n’avait même pas prit le temps de parler de son plan avec elle avant de la laisser, si jamais elle ne confirmait pas ses dires tout était perdu et le pire c’est qu’il ne pourrait s’en prendre qu’a lui-même. –Je confirme tout ce qu’il vient de vous être rapporté monsieur, je suis bien sa femme et nous partons bien en voyage de noce.  Une fois sa phrase finie, Tiziana le salua avec un sourire poli. –Juste une chose j’aimerais quand même savoir où part ce bateau. –Madame, vous êtes sur le point d’embarquer pour les Amériques. Hadès poussa un soupir de soulagement tout en posant la bourse dans les mains de l’homme.


………………………………………………..


Cela faisait quatre mois que les deux amoureux se trouvaient sur ce bateau. Quatre mois qu’ils n’avaient pas mis les pieds sur la terre ferme, en fait s’ils avaient pu se dégourdir les jambes sur terre lors de l’escale en France pour le ravitaillement, mais depuis plus rien. Les journées passées et se ressembler avec une monotonie effarante. Hadès n’en pouvait plus de voir de l’eau, toujours de l’eau comme seuls décors. La seule chose qui lui permettait de tenir était la jeune femme allonger à son côté, le jeune homme avait hâte de pouvoir mettre pieds à terre pour enfin concrétiser son rêve, être enfin uni a elle. Hadès se retourna sur le lit, puis avec un geste tendre il caressa le petit pendentif qui pendait à son coup.


Flash-Back un an plutôt :


Aujourd’hui Hadès s’était levé de bonne heure, il se devait de tout vérifier encore une fois, il fallait que tout soit parfait, aussi parfait que celle qui allait partager avec lui cette journée. Cela faisait des jours et des jours qu’il préparait tout avec les domestiques de son père. Le jeune homme avait fait tondre la pelouse, fait planté des centaines de rosiers et même fait nettoyer le bassin.  Il avait fait acheter les mets les plus délicieux, des fraises, du chocolat tout ce qu’il fallait à une journée superbe. L’invitation avait été envoyer des jours plutôt de simples mots :


Ma chère Tiziana,
J’aimerais vous convier à un pique-nique dans la propriété familiale.
Me feriez vous l’honneur de votre présence ce mercredi.

Affectueusement Hadès Tane Visconti.



Le lendemain, un coursier venait apporter la réponse tant attendue. Hadès avait littéralement sauté de joie quand il avait lut qu’elle accepter son invitation.

Il était presque onze heures quand on sonna à la porte d’entrée. Hadès était en train de descendre l’escalier quand le majordome ouvra la porte pour faire entrer Tiziana.  Le jeune homme se figea de stupeur devant la beauté de la jeune femme, elle avait mis une magnifique robe rouge qui mouillait à la perfection son corps de femme.  Hadès finit de descendre les marches, il vint se poster devant elle et la salua avec respect. –Vous êtes vraiment en beauté aujourd’hui. Puis avec tendresse il lui déposa un baiser sur la main. –Vous permettez. Le jeune homme tendit le bras en signe d’invitation. –Avec grand plaisir M. Visconti. Dit-elle avec un sourire à faire chavirer le cœur d’Hadès.

Le jeune homme conduit sa belle à travers la maison, puis ensuite à travers les jardins, lui expliquant ici et là les différents tableaux et sculptures que son père avait fait venir de différent pays. Tout cela lui semblait tellement ridicule comme façon de faire, pourquoi devoir afficher ses richesses devant une femme. Pour qu’elle vous trouve plus intéressant ? Pour qu’elle vous trouve plus beau ? Vraiment n’importe quoi, Hadès espérait que ce n’était pas pour cela que la jeune femme s’intéressait à lui. Il décida donc d’écourté la visite, préférant de loin un bon repas et une bonne discussion en tête-à-tête.  –Que diriez vous de passer à table ? –J’allais justement vous le proposer, je meurs de faim. Tiziana se mit à rire entraînant Hadès dans son hilarité. –Dans ce cas-là, je me dois de satisfaire vos désirs madame.

Tranquillement, les deux jeunes gens rejoignirent l’endroit qu’Hadès avait prévus pour le repas. Il n’avait jamais était particulièrement romantique, il trouvait même tout le tralala complètement ridicule et pourtant aujourd’hui, il avait tout fait, donné dans tous les clichés a l’eau de rose qu’il avait pu trouver dans les livres. Du chemin de pétales de roses, au bouquet de fleur posé sur la nappe qui jonchait le sol.  –Hey bien Hadès vous avez mit les petits plats dans les grands à ce que je vois. –Je voulais que tout soit parfait pour vous.

Le repas se passa dans le calme, bercer part les discussions plus ou moins animé des deux amoureux. De temps a autre des éclats de rire raisonnés dans le jardin, signe que tout ce passé à merveille. Puis vint enfin l’heure tant attendue, Hadès était très nerveux ce qui devait largement se voir. Lui qui en temps normal était si sûr de lui, se retrouvait là, face à cette magnifique jeune femme, ne sachant plus quoi dire et encore moins que faire. Il se leva et se mit à faire les cent pas, signe de nervosité absolue. –Qui y a-t-il Hadès, vous me semblez plus que nerveux, quelque chose ne vous plaît pas dans ce merveilleux moment ? –Au contraire tout est parfait … Sans dire un mot de plus le jeune homme partie en direction du lac, suivie de près par Tiziana. –Que se passe-t-il votre comportement commence à m’inquiéter.  Hadès se tourna vers elle, aucune émotion ne transparaissait sur son visage, juste de la détermination, il posa un genou à terre et fourra la main dans sa poche, d’où il sortit un petit écrin rouge. –Mademoiselle Briatorre, me feriez vous l’honneur de devenir ma femme.  À peine ces mots prononcés, il ouvrit le petit écrin pour dévoiler le pendentif en diamant en forme de cœur. –Je vous promets que jamais je ne cesserais de vous aimer, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous rendre heureuse. Hadès leva les yeux pour plonger dans ceux de sa belle, il pouvait y lire tant d’émotions que son cœur chavira de bonheur et ça avant même qu’elle n’ait donné sa réponse. –Oui .. Oui et encore oui .  Aussitôt le jeune homme se leva, doucement, il se rapprocha d’elle pour venir déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Il retira le collier de l’écrin et lui passa autour du coup.


Fin du flash-back




-Hadès ! La voix de Tiziana lui paraissait lointaine, comme si elle venait d’un rêve encore trop présent. –Tane, mon amour ! La douce caresse de la main de la jeune femme le ramena soudain à la réalité. Il n’était plus avec elle dans le jardin de Vérone, mais bine sur le bateau, dans cette couchette improvisée au milieu des victuailles. –Excuse moi Tizi, je repensais à cette merveilleuse journée, celle où tu as acceptée de devenir ma femme. Tendrement le jeune homme se pencha et captura ses lèvres dans un baiser doux mais possessif. –Si seulement le drame n’avait pas eu lieu, tu serais aujourd’hui Mme Visconti, je regrette tellement, j’aurais aimé que nos premiers instants de vie ensemble ne soient pas cette fuite. Je voulais tant de chose pour toi et voilà tout ce que je t’offre, cette maudite chambre dans la cale d’un bateau. –Mon amour, tout ceci n’est rien, bientôt nous serons en Amérique et toute cette histoire ne sera plus que du passé, tous les deux nous pourrons commencer une nouvelle vie tous les trois. –Tous les trois ? je ne comprends pas. Devant le regard interloqué d’Hadès, Tiziana saisit sa main et lui la posa sur son ventre déjà bien arrondi.  Le jeune homme le caressa d’abord, toujours déconcerté par la nouvelle, puis très vite il changea de position pour venir poser sa tête sur ce ventre qui renfermé pour lui tant de bonheur. –Je … Ce … Si … Comment ? –Comment ! Tu veux vraiment que je t’explique comment Hadès. L’homme décollât légèrement la tête pour venir rencontrer les yeux si tendres de sa femme.  –Non c’est juste que … Puis sans dire un mot de plus Hadès sauta de la couchette, il était tant excité par la nouvelle qu’il n’arrivait même plus à tenir en place. –Il faut que nous nous marions ce soir, je ne veux pas que mon fils ou ma fille naisse sans que sa mère porte mon nom. –Calme toi mon cœur. Doucement la jeune femme se leva et passa ses bras autour du cou de son compagnon.. - Tout le monde sur le bateau croît que nous sommes déjà mariés alors il faudra attendre que nous soyons arrivés à terre pour ça. Puis soudain son regard se fit plus triste, jamais Hadès n’avait vu les yeux de sa compagne se voilait ainsi. -Qui y a-t-il ? Pourquoi es-tu si triste mon amour ? –C’est juste que je pensais que tu réagirais autrement, je dois avouer être un peu déçu, je t’annonce que tu vas être papa et toi la seule chose qui t’importe c’est de nous marié. Hadès se sentit tellement stupide en entendant les réflexions de Tiziana, jamais il n’aurait pensé qu’elle interprète aussi mal ses réactions. –J’ai envie de hurler tellement je suis heureux, tu viens de me faire le plus beau cadeau du monde, après le fait que tu aies accepté de m’épouser bien sûr. Tous les mots du monde ne sont pas assez fort pour t’exprimer ce que je ressens en ce moment.  Puis dans un élan de pure joie, il passa ses bras autour de sa taille et la serra fort contre lui, la faisant tourné et encore tourné jusqu'à ce qu’elle se mette à rire, puis tendrement il vint déposer une pluie de baisers dans son cou.

Une heure plus tard Hadès sortit de la cabine, totalement combler. Jamais dans sa vie, il n’avait été aussi heureux et tout ça grâce à la femme qui allait partager sa vie pour toujours. Pourtant il y avait une ombre au tableau, cette histoire de mariage avait tendance à lui gâcher son bonheur et ça même si ça vis avec Tiziana avait déjà commencé. Il fallait donc qu’il règle le problème au plus vite, pour pouvoir profitait de son futur bonheur à venir. Hadès traversa donc le bateau, croisant au passage plusieurs des autres voyageurs, qu’il salua de façon polie. Le jeune homme avait eu le temps de discuter avec plusieurs d’entres eux, chacun ayant de très bonne raison pour faire un si long voyage. Certain voulant rejoindre leur famille déjà partie, d’autre pour voir s'il pouvait exporter l’entreprise familiale a l’étranger et pour les autres simplement commencer une nouvelle vie. Mais aujourd’hui le jeune homme n’avait aucune envie de bavarder, tout ce qu’il voulait s’était trouvé le capitaine de ce rafiot.

Devant la cabine, le jeune homme s’arrêta, juste le temps pour lui de frapper à la porte et d’attendre la permission d’entré. Il pénétra dans la petite pièce, le décor était légèrement trop chargé à son goût, entre les cartes de navigation, les instruments, le bureau et la couchette. –Bonjour, capitaine. Hadès s’avança à pas tranquille en direction de l’homme qui était penché sur plusieurs carte en même temps.- M. Visconti que me vaut l’honneur de votre visite.  Il décolla légèrement le nez de ses cartes juste le temps pour lui de tendre une poignée de main à Hadès qui la saisit sans attendre. –J’ai une requête à vous soumettre Monsieur et j’espère que vous me ferais l’honneur d’interférer en ma faveur. –Expliqué moi cela, je vous écoute.  Sans perdre un instant Hadès lui raconta toute l’histoire, la vraie bien sûr, pas le mensonge qu’ils avaient servi a tous les habitant de ce bateau.  Le capitaine l’écouta avec attention sans même l’interrompre pour lui poser des questions, ce qui dans un sens aurait été normal vue la situation. Une fois son récit terminé Hadès attendit, observant attentivement les différentes réactions qui animaient le visage de l’homme au fur et a mesure que celui-ci réfléchissait. –C’est là une bien triste histoire, je suis vraiment désolé pour votre jumelle, mais je suis aussi très heureux pour votre enfant à venir, maintenant si je tiens compte de la loi, je suis obligé de vous ramener vous et votre fiancé en Italie afin que vous soyez jugé pour votre crime.  Le jeune homme commençait déjà a regretté d’avoir fait confiance à cet homme, son honnêteté stupide était en train de les condamner tous les deux à mort. –Mais la route est longue et déjà presque finie je ne vais donc pas condamner tous mes passagers à faire le trajet inverse. Le capitaine fit le tour de son bureau et se dirigea vers une petite armoire, d’où il sortit deux verres et un flacon en cristal. Il versa un peu de liquide ambré dans chacun des récipients et en tendit un à Hadès, qu’il saisit.  Le jeune homme porta son verre jusqu'à son nez et huma le parfum riche de l’alcool, cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas eu l’occasion de sentir un tel fumé. –Hum Whisky et de très bonne qualité en plus. Le capitaine lui sourit avant de s’arrêter face à lui. –Ceci est pour fêter votre futur mariage, je vais vous marier, mais a la condition que vous ne parliez à personne de notre entrevue, personne sur ce bateau ne doit savoir pourquoi vous êtes ici.  Les deux hommes levèrent leurs verres en signe d’accord.

Une demi-heure plus tard tout était convenue, il ne manquait plus que les deux témoins pour que le mariage soit parfaitement réussi. Si les choses s’étaient passé normalement, Dimitria aurait dû être la témoin de Tizi et Lukas celui d’Hadès, mais comme les événements s’étaient enchaînés différemment, il faillait que le jeune homme s’adapte voilà pourquoi il alla trouvé deux des voyageurs. Gabriel et Rafaelle, sûrement les deux plus proches des amoureux. Très vite, les liens c’étaient nouer entre eux, pas jusqu'à dire non plus qu’ils n’allaient plus jamais ce quitté, mais bon dans de telle circonstance on fait avec ce qu’on a sous la main. Hadès les chercha pendant une bonne vingtaine de minutes, ce qui mit sa patience à rude épreuve. Le capitaine avait convenu avec lui que le mariage se passerait à 17h juste avant le repas, il fallait donc qu’ils les trouvent rapidement s’il ne voulait pas que la fête soit annulée.  Il finit enfin part les apercevoir sur le pont discutant tranquillement tous les deux, du moins c’est ce qu’il crut au départ, puisqu’en avança, il vit la silhouette de Tiziana se dessiner.  Que pouvait-elle bien faire ici ? Elle aurait mieux fait de rester dans leurs cabines bien au chaud au lieu de prendre l’air frais sur le pont.  Hadès vint se placer derrière elle, laissant ses mains allaient tendrement à la rencontre de son ventre arrondi, il le caressa doucement, tout en se disant que jamais il ne le lasserait. –Mon amour, nous allons pouvoir réitérer nos vœux devant le capitaine du bateau. Doucement la jeune femme se tourna pour faire face à l’homme qui dans très peu de temps allait devenir son mari. – Tu as réussi à le convaincre ? Mais quand Hadès leva les yeux sur sa compagne, il comprit facilement sa question silencieuse. –Oui je lui ai raconté l’heureux événement qui nous arrive et il est d’accord pour célébrer la cérémonie.  Un bruit de raclement de gorge fit tourner la tête au jeune homme, il en était venu à presque oublier la présence de Gabriel et de Raphaelle. – Excusez-moi, mais quel heureux événement au juste ?  Gabriel venait de s’adresser à Hadès d’une manière plutôt déplaisante, mais le jeune homme ayant décidé que rien ne gâcherait cette formidable journée n’en tint pas compte. –Je vais être Papa !  -Papa félicitation. Cette fois –ci c’est la jeune femme Raphaelle qui prit la parole, elle vint saluer poliment Tiziana, même si son regard voulait dire quelque chose d’autre, une chose qu’Hadès ne put identifier. Que se passait-il ici au juste ? Pourquoi ces gens d’habitude si polie et aimable agissaient-ils de façon aussi étrange.  –Merci. La voix de Tiziana avait perdu son étincelle, plus rien ne faisait chanter cette voix si douce, qui charmer les sens d’Hadès. –La cérémonie aura lieu dans vingt minutes ma douce. Doucement il posa un baiser sur sa joue avant de reporter son attention sur les deux autres. –J’étais justement à votre recherche, je voulais vous demander si vous accepteriez d’être nos témoins pour cette cérémonie.  De cette façon vous Raphaelle pourrait aider mme Visconti à se préparer, pendant que moi et Gabriel irons boire un verre pour nous détendre, qu’en dites vous ? Tour à tour le regard d’Hadès se posa sur les deux amis. –Mais quelle bonne idée. La réponse de la jeune femme parue quelque peut trop enthousiasme, mais tans qu’elle acceptait cela convenait parfaitement à Hadès, il se tourna alors de nouveau vers le jeune homme, qui lui était restait fermé depuis l’annonce de la paternité future d’Hadès. -Et vous Gabriel accepterait vous de devenir mon témoin. Après un regard à Tiziana puis à Raphaëlle l’homme fini par accepter, même si cela n’avait guère l’air de l’enchanter. –Ma douce, je te revois devant le capitaine alors. Il ne la laissa partir avec la jeune femme qu’après lui avoir couvert les lèvres de baisers.

Hadès la regarda s’éloigner avec un pincement au cœur, depuis leur arrivées sur le bateau, ils n’avaient jamais été séparer, mais aujourd'hui il fallait qu’il prenne sur lui. La jeune femme devait bien se préparer, même si les conditions n’étaient pas idéales pour elle. Hadès suivi Gabriel dans les méandres du bateau, jusqu'à sa cabine située sur le pont supérieur. –Hey bien, vous au moins êtes bien installé comparer à nous. –Vous ne voulait quand même pas que je vous donne ma cabine aussi. Hadès totalement abasourdi se retourna pour faire face à Gabriel , le visage de celui-ci était fermé, aucune trace d’humour, rien. –Je vous demande pardon ? –Vous m’avez très bien compris Visconti, franchement j’en ai ma claque de faire comme si de rien n’étais, je ne vous aime pas, vous m’ insupportez même pour être honnête. – Pourquoi alors avoir accepté de me servir de témoin puisque je vous dérange autant. –Pourquoi ! Pourquoi ! Le rire de Gabriel se répercuta dans la petite cabine. –Je ne vous pensais pas si idiot vraiment. –Je ne vous permets pas, vous avez de la chance qu’aujourd’hui soit le plus beau jour de ma vie sans quoi. – Que feriez vous au juste hein ! Vous êtes qu’un idiot, vous ne voyez même pas ce qui se passe sous votre nez. En quelques pas rapides Gabriel se rapprocha d’Hadès, la distance qui les séparaient été maintenant si mince que le jeune homme pouvait sentir son souffle sur son visage. –Je suis amoureux de Tiziana, depuis le premier jour, je ne supporte pas l’idée qu’elle puisse être amoureuse d’un idiot comme toi.  Les deux hommes étaient sur le point de se battre quand la porte de la cabine s’ouvrit, les deux hommes se tournèrent pour voir entrée Raphaëlle à bout de souffle. La jeune femme venait de pleurer à voir les larmes qui mouillaient encore ses joues, sans même poter une once d’attention à Gabriel, la jeune femme se jette directement dans les bras d’Hadès. –Je ….. –Qui y a-t-il ? Pourquoi êtes-vous ici ? Hadès avait parlé avec douceur, même si la panique couler déjà dans ses veines. –Je n’ai pas pus….. J’ai essayé pourtant …. Je ne voulais pas …… J’ai crié, mais personne n’est venu m’aider. –Soit plus précise je ne comprends pas ce que tu dis.



Pendant ce temps Gabriel s’était rapproché d’eux écoutant et cherchant à comprendre ce que Raphaelle pouvait bien dire. –Donne lui un verre pour qu’elle se calme. Hadès leva les yeux vers lui, cela ne lui plaisait pas de lui obéir, mais il n’avait pas le choix s’il voulait enfin savoir ce que raconter la jeune femme.  Avec douceur, il assit la jeune femme sur le lit, puis se détournant d’elle un instant, Hadès en profita pour lui servit un bon verre de Whisky. Le jeune homme lui tendit le verre qu’elle but d’une traite, il devait vraiment s’être passer quelque chose d’horrible pour que la jeune femme soit dans un état pareil. Elle poussa un soupir avant de plonger ses eux encore embrumer de larme dans ceux d’Hadès, le jeune homme prit place à ses côtes et posa un bras rassurant autour de ses épaules, l’encouragent à prendre la parole. – Je n’ai rien pus faire je vous le jure, nous étions en chemin pour votre cabine tout en discutant de la façon dont nous allions coiffer ses cheveux. Puis, soudain elle s'est sentie mal, je l’ai donc raccompagné sur le pont pour qu’elle prenne l’air, Tiziana a commencé à reprendre des couleurs. Elle m’a alors demandé de l’eau et quand je suis revenue avec son verre, elle n’était plus là. J’ai d’abord cru qu’elle était partie jusqu'à ce que je l’entende criais. Je me suis immédiatement rendue à l’endroit où elle était accrochée pur l’aider à remonter, mais je n’avais pas assez de forces. Elle a réussi à se hisser un peu, mais ses mains ont glissé, elle s’est cogné la tête sur la rambarde. Je l’ai vue, j’ai vu son corps avaler part la mer.  Hadès resta sans voix, regardant les mains couvertes de sang de Raphaelle. –Non ! Non ! la voix de Gabriel se fit entendre et le jeune homme le regarda s’écrouler sur le sol.  –Ce n’est pas possible, elle n’est pas morte tu mens ! Cette fois c’est Hadès qui s’était mit à crier, tout en secouant Raphaelle qu’il avait saisi violement par les épaules. –Elle ne peut pas être morte non ! Mon enfant !  Sans attendre une seconde de plus Hadès quitta en courant la cabine, cela ne pouvait pas être possible, tout ceci n’était qu’une très mauvaise blague.  Il fallait qu’il allait plus vite, encore plus vite, pour la retrouvée, il ne mit pas plus de deux minutes pour rejoindre le pont, Hadès se mit à chercher sa compagne, regardant dans chaque recoin de ce maudit bateau, mais rien aucune trace de sa belle. Il avait beau l’appeler, lui conjuré de sortir, de la supplier de mettre un terme à cette souffrance atroce, mais rien, seul le silence répondit à son appelle désespérer.  C’est là qu’il trouva les traces de sang sur la rambarde, celle que Raphaelle lui avait d’écrite dans on récit.  Et à ce moment-là le monde d’Hadès bascula, il n’était plus qu’un gouffre de douleur, il se mit à hurler comme un damné, hurlait sa douleur et sa peine, celle que même ses larmes ne pourraient jamais exprimer.  Le jeune homme le savait, il ne pouvait pas vivre dans un monde où Tiziana n’existé plus, il se mit donc à l’endroit même où sa belle était tombé, il passa d’abord une jambe, puis l’autre, puis il ouvrit une des mains qui le retenait, enfin bientôt, la délivrance, bientôt plus de douleur ni de peine, il n’y aurait que le bonheur des retrouvailles. - Ne fait pas ça Hadès ! Il n’eut même pas besoin de se retourner pour savoir qui venait de s’adresser a lui. –Tu ne comprends donc rien je suis mors, mort de l’intérieur, mon cœur vient de s’éteindre. Il s’est éteint au moment où Tiziana à cesser de vivre. – Juste avant de mourir elle a eu le temps de me délivrer un message.  –Alors dit le moi que je parte en paix. – Elle m’a demandée de prendre soin de toi. Hadès reposa sa main sur la rambarde et se retourna. –Mais je ne veux pas qu’on prenne soin de moi le comprends-tu ? –N’as-tu pas envie d’exaucé les vœux de ta défunte femme ? N’as-tu pas envie de la respecter même dans la mort ?
–Comment peux-tu dires une chose pareille, tu es là à me demander de vivre soit disant parce qu’elle ta demander de veiller sur moi, mais comprends-tu que jamais je ne serais le même, que j’aimais, je ne pourrais aimer comme je l’ai aimé elle. –Tu ne peux pas savoir avant d’essayer, fait le au moins pour elle. Doucement le jeune homme passa de l’autre côté de la rambarde, juste avant de tomber à genou sur le sol pour laisser éclater ses sanglots. –Plus jamais….


………………………………………


C’est avec une grande difficulté que le capitaine réussit à faire entrer Hadès dans sa cabine, il ne voulait pas se coucher dans de lit qui lui avait paru si vide, tout comme lui. Le jeune homme c’était alors contenter de se laisser choir sur le sol, le regard perdu dans le vide. Il ne voulait plus penser, ne voulant aucune compagnie à part celle de la bouteille de Whisky que le capitaine lui avait donné avant de le déposer sur son lit.  Il en avait but presque les deux tiers quand il sentit une secousse, puis une seconde et encore une troisième.  Au moment où il tenta de se lever le bateau se mit à tanguer plus fort, les caisses entasser dans la calle commencèrent a tombé, se fracassant sur le sol déversant ainsi leurs contenues.  Hadès fut chahuté de droite à gauche, se cognant le dos sur son lit, il tenta une nouvelle fois de se mettre debout, mais avant même qu’il n’ait eu le temps de se mettre sur ses jambes, une caisse lui tomba sur la tête l’assommant, il perdit connaissance, alors qu’au même moment le bateau était en train de se retourner.



L’ île



Trop chaud, Hadès avait l’impression de brûler, pourquoi aucune douleur dans son corps ne lui permettait d’affirmer cela. Il ouvrit légèrement les yeux, cherchant à retracer les derniers événements. Le jeune homme se souvenait son voyage en bateau, puis ensuite la discussion avec le capitaine, il y avait eu ensuite ce drame, celui où sa femme trouvait la mort avec son futur enfant. Aussitôt ses larmes se remirent à couler. –Un homme qui pleure, que c’est pitoyable vraiment, je suis déçu, moi qui pensais avoir enfin trouvé le spécimen parfait avec toi. Sans attendre Hadès se releva et fit face à cette parfaite inconnue. Il prit tout son temps pour la détailler de la tête aux pieds. Elle était blonde, petite et mince, plus enfant que femme a première vu Hadès ne lui aurait pas donné plus de 16 ans. –C’est impolie de dévisager les gens comme tu es en train de le faire Hadès. –Qui vous a dit mon nom ? –Je n’ai pas besoin qu’on me le dise, je le sais c’est tout, alors maintenant vas-tu me dire pourquoi ces larmes ? –À vous de deviner puisque vous avez l’air de tout savoir et puis que me vous voulez vous ? –La bonne question et plutôt que veux-tu ? Quel souhait fait battre ton cœur ? Hadès partie d’un rire sans joie, son cœur cela faisait maintenant quelques heures, voir quelques jours que celui-ci ne désirait plus rien, à part la mort. –La mort, ne plus rien ressentir. La blonde fit le tour de la petite table et se posta devant lui. –Je vois, il y a tant de douleur, tant de rage, j’aime ce que je ressens, j’aime sentir autant de colère chez un homme.  Instinctivement Hadès se recula, la sensation était tellement désagréable pour lui, il ne voulait pas que cette inconnue fasse comme si, elle lisait en lui.  Sa douleur ne devait pas être si dure a deviné que ça après tout, elle devait être gravée sur son visage, quand a sa colère le ton de sa voix avait simplement dû la mettre sur la voix. Quoi d’autre de toute façon, le jeune homme n’était pas particulièrement croyant, chose rare pour un italien, alors si le ne croyait pas en l’existence de dieu, il n’allait sûrement pas se laisser berner par cette pauvre folle qui se prenait pour une voyante. – Je suis heureux de vous voir, vous délectez de ma souffrance, mais, il est temps pour moi de prendre congé, donc si vous voulez bien m’indiquer le chemin.  


–Tu n’as donc pas envie de savoir ce qui est advenue des autres ? La jeune femme sourit devant la soudaine attention d’Hadès, elle venait d’avoir exactement ce qu’elle voulait. –Des autres ? Le jeune homme avait du mal à se souvenir de ce qui s’était passé après la mort de sa compagne, le seul souvenir était d’avoir été dans sa cabine en compagnie du capitaine avec une bouteille de Whisky. – La bosse sur ta tête vient bien de quelque part non ? Sans se rendre compte de ce qu’il était en train de faire, Hadès le va la main et la porta à sa tête, là sous ses doigts se trouvait belle et bien une grosse bosse encore très douloureuse.  Soudain, comme s'il venait d’appuyer sur un bouton les souvenirs lui revinrent, il se revit dans sa cabine, puis il ressentis une nouvelle fois les secousses, il revit les caisses tombaient les unes après les autres, se fracassant avec force contre le sol, puis enfin il sentit la douleur dans son crâne quand une caisse lui tomba dessus, puis ensuite le trou noir. - Le bateau... Il y a eu naufrage c’est ça ?  En entendant ces mots la jeune femme se mit à rire, mais le son de son amusement fit froid dans le dos à Hadès.  –Je vois que tu n’es pas si stupide que ça en fin de compte.  Elle se mit alors en mouvement, sa démarche ressemblant plus a celle d’un prédateur que d’une enfant.  Instinctivement, comme guidé par son instinct de suivie le jeune homme se recula pour mettre le plus de distance possible entre lui et cette femme qu’il trouvait de plus en plus étrange. – Effectivement il y a eu un naufrage.  J’ai tenu personnellement à m’occuper de toi et des deux autres jeunes hommes.  –Des deux autres ? –Oui, un jeune homme du nom de Julian et l’autre Gabriel.   De tous ceux qui se trouvaient sur le bateau, il avait fallu que Gabriel soit sauvé. Le jeune homme sentit la rage montait en lui à la simple évocation de ce prénom.  –Pourquoi tans de colère contre cet homme Hadès, c’est juste une personne banale et beaucoup moins séduisant que toi, tu n’as donc rien à craindre de lui. –Je sais très bien que je n’ai rien à craindre de lui, c’est juste que … Puis se sentant soudain résignait, il raconta son histoire, du moins en partie, celle de la cabine, des aveux de Gabriel sur celle qui faisait encore à ce moment-là partie de sa vie. –Je vois et je comprends mieux pourquoi ces larmes maintenant. Et si je te disais que je peux t’aider, t’aidait à te venger, à ne plus rien ressentir et même a la retrouvé.  –Que me proposes-tu ? La mort ? Parce que si c’est ça je l’accepte avec grand plaisir. –Comment la mort pourrait-elle t’aider à te venger Hadès, soit logique, je te propose beaucoup plus, tellement plus. –Je ne veux rien de plus que la mort, je ne suis et ne serais jamais plus l’homme qu’elle a fait naître en moi, si jamais je devais continuer à fouler cette terre, je ne serais que colère, que haine et vengeance et ce n'est pas ce qu’elle souhaite. –Moi c’est ce que je souhaite pour toi, cella t’irait tellement mieux que cette tristesse que tu t’imposes, tu vaux mieux que ça Hadès, tellement mieux et je pourrais faire de toi un être si spécial, si parfait.


Au même moment une silhouette se glissa par l’ouverture, une jeune femme brune vint alors directement voir la sorcière et lui murmura quelques paroles inaudibles pour le jeune homme.  La femme blonde finie par acquiescer et prit congé derrière un rideau.  Raphaëlle se tourna alors vers Hadès. –Pourquoi n’acceptes-tu pas sa proposition, ce qu’elle a à t’offrir dépasse de loin tes espérances les plus folles. –Tu connais mon rêve le plus fou Raphaëlle et à moins qu’elle puisse ressusciter les morts son offre ne m’intéresse d’aucune façon. –Très bien, mais de là à vouloir mourir, je pensais que nous avions déjà eu cette discussion le jour du naufrage, tu m’avais dit que tu ferais un effort pour elle et là je t’entends proposer à Phèdre la mort. –Comment as-tu entendu ce que je lui ai dit, tu n’étais même pas ici avec nous. – Ce n’est pas le plus important tout ce que je sais c’est que tu n’es qu’un menteur.  Tu m’as menti à moi et tu as menti à ta femme.  –Tu ne comprends donc rien, je ne peux pas, je n’y arrive pas. Hadès tomba à genou sous le poids de sa peine. D’une certaine façon la jeune femme avait raison, il avait trahi la parole donnée à sa femme et celle qu’il lui avait donné a elle.  C’est à ce moment-là que ladite Phèdre fit son entrée, un regard déterminé faisait brûler ses yeux d’une façon étrange.  Elle s’approcha lentement de Raphaëlle, lui déposa un baiser sur les lèvres, avec qu’elle ne prenne à son tour congé.  –Es-tu prêt à accepter maintenant ma proposition ? Veux-tu devenir celui que je te promets d’être, un être qui ne ressentira plus de peine, plus de compassion et encore moins d’amour. –Je suppose que l’offre n’est pas gratuite, toutes choses ont un prix alors qu’elle est le vôtre. – Je te demanderais sûrement un service et il faudra que tu l’acceptes sans même réfléchir, juste que tu obéisses à ce que je te demanderais.  Hadès aurait dû savoir que tout cela n’était pas clair, que la jeune femme cachait quelque chose, mais sa douleur l’aveugler tellement qu’il accepta sans même discuté.  –Très bien qu’il en soit donc ainsi.

Phèdre s’approcha de la petite table qui trônait au milieu de la pièce, étrangement d’ailleurs il n’y avait aucun meuble dans cette espèce de caverne. Elle commença à s’agitait, bougeant les mains devant un objet qu’Hadès ne pouvait pas voir.  C’est là qu’elle se mit à parler dans une langue étrange et totalement inconnue pour le jeune homme, un mélange de latin et d’autre lange à connotation plus exotique. Bien que le spectacle soit particulièrement effrayant, Hadès se laissa hypnotiser part la façon qu’elle avait de bouger.  À bien y regardait tous cela avait l’air d’une simple danse, une simple distraction, mais l’air grave de la jeune femme démontrait le contraire. Elle avait les yeux clos et son visage si doux était marqué à cause de son intense concentration.  Phèdre saisit alors l’objet qu’elle pointa en direction d’Hadès.  Toujours en dansant et en psalmodiant elle se rapprocha de lui, le couteau en argent toujours pointé sur sa gorge.  La sorcière récita une nouvelle formule avec de s’accroupir devant le jeune homme, elle plongea ses yeux dans ceux d’Hadès et après un dernier paragraphe lui trancha la gorge.  Hadès porta ses mains à la plaie béante qui maintenant l’empêcher de prononcé un seul mot, il le savait tout ceci n’avait été qu’un piège, que jamais cette pauvre folle ne pourrait lui donner ce qu’elle lui avait promis. Lentement le jeune homme se sentit partir, la vie était en train de le quitté tout comme la chaleur de son sang dans ses veines. –Ne lutte pas surtout, laisse là te quitté, ce n’est pas la mort qui t’attend, mais une renaissance, fait moi confiance. Si le jeune homme avait pu, il aurait sûrement rie à gorge déployer, comment lui faire confiance alors qu’il ne la connaissait même pas. À ses yeux elle n’était qu’une pauvre folle, qui de cette manière satisfaisait ses envies perverses et lui comme un pauvre idiot était entré dans son jeu.  Il sentit soudain ses paupières devenir lourdes qu’il lui était impossible de les garder ouverte. –Enfin, c’est l’heure, tu as été plus rapide que les autres un bon présage. Hadès entendit le bruissement de sa robe, elle s’approcher de lui. Qu’allait-elle pouvoir faire de plus, il était déjà pratiquement mort de toute façon.  Une main glaciale se posa sur sa joue, doucement on lui tourna la tête, puis enfin une autre main vint lui ouvrir la bouche. Ses forces l’ayant déserté, Hadès ne put lutter quand on lui versa un liquide chaud et métallique directement sur sa langue.  –Avale et tout sera fini, il n’y aura plus de douleur, il n’y aura plus rien sauf le nouveau toi.  Comme un enfant qui aurait obéi a sa mère, Hadès avala le liquide, sans même savoir ce que c’était. Peu de temps après il perdit conscience.


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C’est la douleur qui réveilla Hadès, un hurlement sorti de ses lèvres qu’ils pensaient pourtant close. Jamais dans sa vie il n’avait ressenti une telle douleur, son corps lui donner l’impression d’être en flamme, puis geler et encore en flamme, pour soudain lui donner l’impression d’être écrasée sous un cheval.  Il y avait aussi cette soif, une soif si intense. –Te voilà enfin.   Le jeune homme voulut parler mais sa gorge l’en empêcha. –Ne cherche pas à parler, tans que tu n’auras pas étanché cette soif il te sera impossible de prononcé le moindre mot.  Va me chercher Gabriel immédiatement.  La douleur l’empêcher de réfléchir et même de bouger, si bien qu’il ne se posa même pas de question quand elle l’entendit parler de Gabriel. –Je vais te donné ce dont tu as besoin, la seule chose d’ailleurs dont tu auras vraiment besoin pour vivre.  Des bruits de pas résonnèrent soudain dans la tête d’Hadès, comme s'il y avait eu plusieurs personne installer dans son crâne. –Installer le à côté de lui, poser le sur le sol bande d’idiot je ne veux pas qu’il salisse mon lit.  –Hadès tu n’as pas l’air bien, que t'est-il arrivait et depuis quand tu as cette cicatrise. –Ne pose pas autant de question bientôt tu ne seras plus de ce monde, donc à quoi bon chercher des réponses.  –Comment osé vous me parlez ainsi…. Mais avant même qu’il n’ait eu le temps de finir sa phrase Phèdre lui trancha la gorge.  Elle s’approcha tranquillement du capitaine qui tentait de lutter, Phèdre le saisit par les cheveux et lui fit basculer violemment la tête en arrière. –Bois Hadès, plonge tes crocs dans son cou avant qu’il ne meurt, aspire sa vie en toi. Le jeune homme recula, ne voulant pas faire de mal a cet homme qui avait voulu l’aider. –Ne comprends-tu pas que tu ne peux pas lutter, je le sens en toi cette envie de mordre, cette envie de tué, laisse sortir le monstre que j’ai fait naître en toi.  

À ces paroles, Hadès sentit ses dents ou du moins ce qui aurait dû être ses dents se mettre a poussé douloureusement. Il passa lentement la langue sur les deux crocs qui avaient prit la place de ses canines. – Tu vois ton corps réponds à l’appel de son sang, tu en as besoin pour survivre, pour oublier cette douleur qui t ’as fait venir vers moi. Comme si son propre corps avait sa volonté propre l’italien se sentit approchait doucement de cette gorge ouverte et sanglante.  Il avait de plus en plus de mal a résisté à l’appel de ce liquide grenat, il sentait en lui le besoin de le goûté, de planter ses crocs dans cette chaire tendre et tellement appétissante.  –Tu veux oublier son visage ? Tu veux ne plus ressentir son manque ? Alors tue-le ! Cette fois-ci la sorcière perdit de sa splendeur, il n’y avait plus ce calme implacable sur son visage, il y avait de la rage, de la colère devant la résistance d’Hadès. Pourtant aussi sûr de lui qu’il était, le jeune homme sentit sa volonté disparaître. Hadès était comme hypnotisé par les battements ralentissant du cœur du capitaine, il pouvait sentir la vie s’échapper de ce corps qui se vidait de son sang. Soudain Phèdre s’approchant, comme pour prendre le corps du capitaine, ce qui provoqua une réaction violente de la part d’Hadès. Alors que la sorcière ne s’y attendait pas ou n’espérer plus, le jeune homme se jeta sur l’homme, un grognement guttural provenant de sa gorge.  L’italien venait de se transformer en bête, une bête qui n’hésita pas une seconde pour déchirer le cou de sa proie. Hadès sentit ses crocs pénétrer dans cette chair tendre, qui n’avait pas résisté bien longtemps, face à cette nouvelle force implacable.  Il se mit alors a aspiré, doucement d’abord puis très vite ses dernières barrières tombèrent et la retenue du début fit place à un appétit féroce.  Il ne fallut pas longtemps au nouveau vampire pour vider totalement le capitaine de son sang et sans aucun remord, ni même de respect pour l’homme qu’était avant ce cadavre froid, Hadès le jeta sur le sol, comme s’il n’avait été qu’un simple emballage. –Oui ! Enfin ! Je vais faire de toi un maître, un objet parfait pour ma vengeance. Mais alors que la sorcière était en train de jubiler sur le futur de sa création, elle ne fit pas attention à l’expression figeait sur le visage d’Hadès.  Oui il était devenue autre chose, oui il était beaucoup plus fort et résistant, mais non il n’avait pas oublié, celle qui avait laissé un trou béant dans son cœur était toujours là, simplement sa souffrance venait de prendre d’autres proportions, des proportions meurtrières.


Dernière édition par Hadès T. Visconti le Jeu 11 Juil - 17:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Voici comment né un monstre.   Voici comment né un monstre. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 17:03


La renaissance


Dès lors qu’il fut transformé, Hadès ne voulut qu’une seule chose, la solitude. Ses journées se déroulant toujours pareille, il les passait assit sur la plage à regarder l’océan, se battant avec sa nouvelle nature pour ne pas qu’elle lui arrache ses souvenirs de sa vie humaine. Le vampire voulait garder tout en mémoire, du passé en Italie aux raisons qu’il l’avait amené ici et qui lui avaient arraché sa fiancée de force. C’est d’ailleurs pour elle qu’Hadès se battait tous les jours, luttant pour garder graver au plus profond de lui-même, le visage de celle qui l’avait rendu si heureux, si humain. Chose qu’il n’était désormais plus, les sorcières avaient tendance à les appeler tous leurs créatures, leurs originels, mais lui se considérait comme un banni, une âme damner juste bon à donner la mort ou dans certain cas la vie de damné que lui-même avait du mal à supporter. Il n’avait pas su de suite quel plan tordu avait eu Phèdre avant du transformé de la sorte. Hadès avait d’abord pensé qu’il était son élu, celui qu’elle avait choisie pour avoir une destiné hors norme, mais très vite la sorcière trop fière de son plan avait lâché le morceau, leurs expliquant à tous qu’il devait grâce à ce cadeau refaire naître la magie dans ce monde, refaire vivre les vieux mythes et légendes oublier trop vite par les humains stupides. La seule chose que n’avait pas prévu la sorcière c’est que l’esprit rebelle d’Hadès ne se plis pas a sa volonté, que l’homme, l’humain en lui lutte pour ne pas faire subir le même sort que lui ont des humains trop bêtes pour ce rendre compte dans quel piège, ils étaient sur le point de tomber.

Hadès passa plus de soixante ans à restait assit sur cette plage, ne se nourrissant que quand il sentait son corps sur le point de rompre. Plusieurs fois la sorcière lui avait demandé de transformer les individus, les morceaux de viande qui lui servait de dîner, mais à chaque fois Hadès avait lutté tuant jusqu'aux derniers les fameux élus de Phèdre. Oui cela lui avait valu le courroux de la sorcière et pas qu’une fois, mais à chaque fois que sa créatrice le punissait, elle ne faisait que renforcer au passage la détermination du vampire. À la fin Phèdre avait décidé de le laisser tranquille, du laissait se morfondre dans son humanité perdue et surtout dans son amour pour Tiziana. Du moins c’est ce que pensé le vampire.

Un jour alors qu’il était a sa place habituelle, Hadès vit une silhouette s’approchait au loin. Le vampire pensant dans un premier temps qu’il ne pouvait s’agir que de la sorcière, venue le chercher pour qu’il transforme encore ou du moins pour que cette fois-ci il transforme un des pauvres naufragé échouer sur l’île récemment. Mais très vite il se rendit compte que la jeune femme était brune, il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre de qui il s’agissait. Rafaelle, elle aussi avait fait partie du naufrage avec lui, mais contrairement à lui, peut être à cause de son caractère, elle fut transformé en autre chose, une autre créature. La lycane, malgré le fait que leurs deux races respectives soient en quelque sorte ennemie, était resté proche du vampire. Voilà pourquoi Hadès n’était pas surpris de la voir arrivé ainsi, ils avaient su resté très proche, sans pour autant être intime. Simplement la jeune femme l’avait pour ainsi dire soutenue dans la dure épreuve qu’avait été la disparition de Tiziana et Hadès lui en était reconnaissant pour ça. Il accueillit donc la jeune femme avec un sourire aux lèvres et même si celui-ci paraissait un peu forcé, il n’en était pas moins sincère. –Bonjour, charmante louve. Que me vaut l’honneur de ta visite aujourd’hui ? Les traits de la lycane se radoucir, avant qu’elle ne prenne place à côté de lui sur le sable. –Une visite de courtoisie, cela faisait longtemps que je n’avais pas discuté avec toi. Hadès eut du mal à la croire sur parole, après tout personne ne venait jamais le déranger quand il était sur la plage. Chaque personne et chaque créature savaient très bien que cela risquait de le mettre très en colère et personne sur l’île n’aimait quand le vampire colérique se mettait en rogne. – Rafaelle pas a moi s’il te plaît. Le ton du vampire s’était durci preuve qu’il n’aimait pas qu’on le prenne pour un con. –Je ne suis peut-être pas douer du don d’emphatie, mais je sais très bien que ce n’est pas la raison qu’il t’emmène ici, alors maintenant parle, j’ai disons d’autres choses à faire. La louve poussa un doux soupire avant de prendre la parole. –Je sais, je ne voulais pas faire ça, mais bon je n’ai pas le choix, pas après ce que j’ai entendue de la bouche même de Phèdre. En entendant le prénom de la sorcière Hadès se figea, il n’aimait pas parler d’elle et encore moins qu’on vienne lui en parler sur sa plage, surtout si cela était pour de simple ragot. –Je me moque bien de ce que peut dire la harpie et tu le sais, toi aussi, alors pourquoi être venu me déranger pour ça franchement. Le corps de la louve fut secoué de tic nerveux. À la voir comme ça, il fallait pas mal d’imagination pour imaginé que cette jeune femme fragile pouvait en un coup de patte vous arraché la tête. – Elle parlait de ta mort Hadès, ça aussi tu t’en moques ? Lentement, comme résigné à devoir la regarder le vampire tourna la tête et plongea ses yeux azure dans ceux de la jeune femme. –Honnêtement oui. Il marqua une petite pause avant de reprendre. –Cela fait soixante ans que je réfléchis à tous ça et oui je pense que cela est la meilleure solution. Je ne veux pas, je ne veux plus vivre comme ça. Un éclair de tristesse traversa rapidement les yeux de la louve. –Je vois, je n’étais pas sûr que les rumeurs étaient exactes à ton sujet. Au moins j’en ai le cœur net. –Tu ne devrais pas écouter tous ces blabla, la prochaine fois vient me voir directement. Hadès marqua une pause, soudain pensif. Petite à petit, l’idée de pouvoir rejoindre sa belle avait fait le chemin jusqu'à son cœur torturé. Un soudain sentiment de bien être et de plaisir étreignit son âme, la délivrance allait enfin être à sa porté. –Elle compte faire ça quand au juste ? Pas que ça change grand-chose pour moi, mais disons que le plus tôt sera le mieux. –Je …. Tu n’es qu’un égoïste Hadès, je pensais que tu avais compris et accepté, mais au lieu de ça tu persistes, comme il y a soixante ans. Le vampire sentit la tension monté chez la jeune femme, il entendit son cœur se mettre à battre plus fort et son sang se mettre à bouillir dans ces veines. –Tu ne te rappelles pas ce que je t’ai dit, les dernières paroles de Tiziana ne sont-elles pas inscrites dans ta mémoire ? Elle m’a demandé de veiller sur toi de prendre soin de toi ! –Stop, tu n’as pas le droit de me dire des mots pareils, chaque jour, chaque heure, ces mots me hantent. De colère Hadès se leva et tourna le dos à la louve, cela faisait soixante ans qu’elle lui rabâcher les paroles de son amour perdu et jusqu'à présent il avait tout fait pour les respecter à la lettre, s’empêchant même de vivre. Mais aujourd’hui alors qu’enfin on lui proposer la paix qu’il désirait tant, il devait se condamner a l’éternité dans la peau d’un damné.
Hadès était sur le point de partir quand il sentit la main ferme mais douce de Rafaelle se poser sur son bras. –Pourquoi tu fuis toujours Hadès ? Pourquoi fuir devant moi ? Devant les dernières volontés de Tiziana ? Tu n’es plus le riche héritier de Vérone, tu es un vampire, un originel et pourtant, malgré ta puissance tu continu à fuir. Pourquoi ? - Je ne fuis pas ! Je ne veux pas lutter c’est tout, à quoi cela me sert de vivre, d’avoir l’éternité si c’est pour la passée dans une solitude totale, sans personne a aimé, sans personne pour prendre soin de moi. Dis-moi ! Explique-moi comment toi tu y arrives ! Le vampire avait crié ses mots et pourtant pas une seule fois la louve n’avait sursauté, alors que d’autres auraient eu peur de la colère de l’originel, elle n’avait pas bougé, pas baiser les yeux, elle était resté droite le regard plongé dans celui d’Hadès. –J’y arrive parce que... Lentement la jeune femme leva sa main pour venir caresser doucement le visage d’Hadès. –Je t’ai toi. Et avant même que l’italien puisque comprendre les mots de la brune, elle posa délicatement ses lèvres sur les siennes. –Laisse moi m’occupé de toi, laisse-moi être celle qui t’aimera et que tu aimeras en retour. Je serais toujours là moi, tu n’as pas à avoir peur que je disparaisse et encore moi que je meurs. Cela fait plus d’un demi-siècle Hadès, il est peut-être temps que tu t’autorises a aimé de nouveau non ?

….

-Qui te dis que je serais capable d’aimé un jour. Honnêtement, je pense que mon cœur est mort depuis la disparition de Tiziana et je ne sais pas si je serais capable de te donné ce que tu cherches. À son tour, Hadès leva la main et dans un geste tendre, chose qu’il n’avait plus fait depuis longtemps, il posa sa main sur les hanches de la louve. – Je ne voudrais pas que tu aies de faux espoirs. Le vampire sentait que le mur qu’il avait érigé pour se protéger des autres et pour les écartés de lui était en train de céder, pourtant il continuait à lutter, car il le savait jamais il ne pourrait aimer une autre femme que Tiziana, mais pour autant devait-il resté seul, devait-il, se fermer sur lui-même comme il le faisait depuis si longtemps. Après tout un deuil de soixante ans était peut-être suffisant. –Je …. Mais au lieu de faire comme à son habitude et d’évincer celle qui en ce moment même mettait sa résolution à dure épreuve, il céda et avant qu’il ne s’en rende compte Hadès avait scellé la discussion dans un baiser.

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Dix ans étaient maintenant passé depuis cette fameuse scène sur la plage, qui avait changé le destin d’Hadès. Alors que lui n’envier que la mort, il se surprenait maintenant à apprécier la vie. Oui, la vie, celle en compagnie de cette femme aussi douce que cruelle quand les circonstances étaient réunies. Pourtant comme annoncé ce fameux jour, le cœur d’Hadès était resté fermé a l’amour, oui bien sûr il éprouvait une certaine affection pour elle et même une possessivité toute masculine, mais cela n’allait pas plus loin. Alors que la brune clamé son amour haut et fort, lui rester particulièrement évasif là-dessus. Il n’y avait pas que cela qui avait changé dans la vie du vampire, son caractère aussi avait légèrement évolué. Hadès se surprenait à obéir aux ordres de Phèdre, alors que quelques années plutôt i aurait préféré mourir.

Enfin, la vie suivait son cour en quelque sorte. Entre les arrivages tout frais d’humains et les transformations. Pas que le nombre de créatures est vraiment beaucoup augmenter bien sûr, les Lycans et les sirènes avaient vu leurs rangs s’étendre quelque peut, mais pour les vampires, les choses étaient légèrement différentes, car aucun humain ne trouvait grâce auprès de Phèdre, toujours à la recherche de la personne idéale. Mais contrairement à elle, Hadès avait déjà trouvé celle qui ferait l’exception a la règle, celle qui pour lui était pour ainsi dire parfaite. La brune lui avait tapé dans l’œil à son arrivé sur l’île. Le vampire avait su en la voyant, que cette femme était différente, qu’elle avait quelque chose qui ferait d’elle la parfaite progéniture. L’italien avait alors mis son plan en route, il s’était petit à petit rapprocher d’elle en la flattant, en la courtisant comme si elle était importante pour lui. Il s’était petit à petit rendu presque indispensable pour la jeune femme. Le seul souci c’est que le vampire se prit à son propre jeu, a force de devenir si proche d’elle, il finit par devenir son amant.

La relation dura un an avant qu’Hadès ne se décide à mettre son plan à exécution. Un soir alors que les deux amants avaient passé une partie de la nuit ensemble, le vampire se décida enfin à parler à la jeune femme. - Aloïsya, que dirais-tu si je t’avouais que je ne suis pas vraiment humain. La brune se retourna vers lui et remonta le drap sur sa nudité apparente. – Je dirais que tu n’as plus toute ta tête. L’éclat de rire de la jeune femme arracha un sourire à Hadès. L’italien savait que la tache n’allait pas être facile, voilà pourquoi en générale les sorcières ne pas demander l’avis des humains avant de les transformer et attendait la fin du processus pour leurs expliqué ce qu’ils étaient devenus. –Je vois, je savais qu’avec toi les choses seraient plus compliquées, mais peux importe. S'il faut que j’aille jusqu'à te montrer je le ferais. Mais avant il faut que tu me promettes de ne pas hurler et de ne pas fuir. Le vampire avait prononcé ses dernières paroles sans même croire un mot de ce qu’il disait. Aloisya n’était pas le genre de femme à avoir peur, elle était forte, déterminée et cruelle, même sadique part certain moment et sans pitié. C’est d’ailleurs ce qui avait décidé Hadès a la transformer, c’est ce caractère qui avait fait pencher la balance en sa faveur.

Mais pour être honnête il n’y avait pas que ça, le faite aussi que Phèdre n’aime pas cette femme avait fait d’elle une future progéniture parfaite. Bien sûr il restait encore à ce qu’elle accepte le sort qu’allait lui réserver Hadès, mais une chose lui disait qu’elle ne refuserait son don pour rien au monde. –Quel age me donnes tu au juste ? La brune observa longuement le vampire, détaillant chacun des trais de son visage figé dans une éternelle jeunesse. – 25 ans je dirai a vu d’œil. Hadès lui sourit, avant de se mettre presque à rire, ce qui ne manqua pas de vexer la jeune femme. –Ne sois pas fâcher ma belle, mais disons que tu es très loin de la réalité. L’italien fit un rapide calcule avant de reprendre la parole. – J’ai exactement 75 ans, je suis bien conservé hein. Interdite, Aloisya le regarda bouche bée, sa main sortit alors de dessous le drap pour venir caresser le visage trop parfait pour son age d’Hadès. –C’est impossible, tu ne peux pas être aussi âgé Hadès. –Bien sûr que je peux puisque je suis immortel et effectivement figeais dans mes 25 ans. Aussitôt, comme un diable qui serait sortit de sa boite, la jeune femme sortit du lit et se dirigea droit vers ses affaires. Tout en pestant de rage contre le vampire, qui lui n’avait toujours pas bougé du lit, elle se rhabilla rapidement. La brune était d’ailleurs sur le point de mettre ces chaussures quand enfin Hadès se décida à parlait de nouveau. –Où va tu as cette heure-là ? Tu n’as pas envie de savoir la vérité. Dans un mouvement mêlant la grâce à la rapidité Aloisya se retourna et fit face au vampire complètement nu. –Franchement je ne pensais pas que tu étais ce genre d’homme, je me suis trompé sur toi, maintenant salut. Puis sans même attendre une explication de la part d’Hadès la jeune femme quitta la chambre. Deux secondes plus tard le vampire entendit la porte de chez lui claquer. Un sourire se dessina alors sur les lèvres du vampire, il savait que la jeune femme ne lui rendrait pas la tache facile. Il se leva rapidement et enfila un pantalon, même si il n’avait pas besoin de se dépêcher pour retrouvait la jeune femme, puisqu’il lui suffirait de la suivre à son odeur. Quelques instants plus tard Hadès se trouvait déjà devant la brune. –Ce n’est pas très gentil de fuir une conversation qui n’est pas finie Aloisya. –Une discussion sérieuse peut être mais sûrement pas le discours d’un fou. –Où vois-tu un fou ? –Toi ! –Je ne suis pas fou d’ailleurs, je n’ai jamais étais aussi lucide de ma vie. Lentement Hadès s’approcha de la brune qui recula en le voyant venir. – Ne fuit pas devant moi, je ne te ferrais pas de mal, si je l’avais voulu tu serais morte depuis longtemps Aloisya. –Alors que me veux-tu Hadès ? –C’est simple, je veux faire de toi un être comme moi, un vampire. Avant de répondre réfléchis bien à ce que je te propose, l’immortalité, le pouvoir de faire ce que tu veux et quand tu veux, de ne plus à avoir a respecté ces règles stupides faites simplement pour ces pauvres humains. Je te propose le pouvoir d’être un être supérieur en tout point. Bien sûr tout ceci a un prix plutôt élevé, tu devras te nourrir chaque jour ou presque de sang humain et ton envie de tuait prendront le dessus sur toi toutes les nuits. Je ne te demande pas de répondre aujourd’hui, si jamais tu désires ça rejoint moi demain ou même un autre jour a la maison que je partage avec Raphaelle. Puis avant que la brune ne prenne la parole Hadès disparue dans la nuit, la laissant seule en plein milieu de la forêt

C’est au bout d’une semaine que la silhouette de la brune se dessina derrière la fenêtre de la maison de Raphaelle. Sans bruit et avant même qu’elle ne frappe a la porte, Hadès avait déjà ouvert la porte. –Aloisya je suis surpris de te voir ici, je pensais que tu ne viendrais pas. En silence la brune pénétra dans la maison et observa le décor trop fille au goût de Hadès. –Tout ce que tu ma dis la dernière fois est vrai ? Tu n’as pas dit ça pour te payait ma tête. –J’étais des plus sérieux Aloisya, mais pourquoi es-tu ici si tu doutes encore de moi. –J’avais juste besoin de vérifier avant de te dire ma réponse. La nervosité de la brune n’échappait pas aux oreilles du vampire qui pouvait entendre son cœur battre à toute vitesse, il le savait le sentait sa décision était prise et cela lui faisait peur. –Ma réponse est oui, fais de moi un vampire et montre moi, apprend moi à être cet être dont tu ma parlais. –Tu es sûre, parce que la seule façon d’échapper à ta future condition sera la mort. Tout en fermant les yeux, la brune répondit d’un mouvement de tête à la question du vampire. Il n’en fallut pas plus à Hadès qui rapidement planta ses crocs dans la gorge de la brune, il aspira rapidement la vie contenue dans le sang si riche d’Aloisya, puis quand il entendit son cœur commençait à ralentir dangereusement il porta à sa bouche son poignée et vint faire une entaille qu’il posa sur les lèvres de la jeune femme. –Bois, aspire ce sang qui te donnera une nouvelle vie pleines de promesses. Obéissante la brune se mit alors à boire le sang du vampire. Une fois la quantité nécessaire à sa transformation avalée Hadès retira son poignée de sa bouche, puis dans une aspiration forte, il finit d’aspirer les dernières goûtes de sang qui coulait dans les veines de la jeune femme. Celle-ci devient alors toute molle et froide, le vampire l’allongea rapidement sur le canapé avant de sortir de la pièce, il lui restait une dernière chose à faire.

Quelques heures plus tard la brune s’éveilla sur le canapé, les mains porté a sa gorge nouée par la brûlure de la soif de sang. –Je sais tous ceci est douloureux, mais une fois que tu auras bu tout disparaîtra. J’ai d’ailleurs une proie de choix pour toi. Hadès disparu l’espace d’un instant pour revenir la minute d’après avec sa compagne. – Voilà ton premier repas, franchement il n’y a rien de mieux que du sang de loup garou, bon d’accord le sang des humains est bien meilleur, mais bons j’ai un petit compte à régler avec cette garce manipulatrice. Rapidement il expliqua la situation a Aloisya qui sembla plus qu’heureuse de pouvoir a son tour aidé Hadès. D’ailleurs le vampire ne perdit pas une miette du spectacle que lui offrit sa nouvelle progéniture, il la regarda déchiqueter la lycane avant de jeter les morceaux encore chaud de son corps sur le sol. –Viens maintenant sortons d’ici. Il tendit la main a la nouvelle vampire avant de sortir et de mettre le feu à cette maison.
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